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divinement

adv. (di-vi-ne-man)
  • 1Par la vertu divine. Noé, ayant été divinement averti de ce qui devait arriver.... [Massillon, Panég. St Benoît.]
  • 2 Par extension, excellemment, parfaitement. Elle s'habille divinement. Bourdaloue prêche divinement bien aux Tuileries. [Sévigné, 7] Tout est meublé divinement, tout est magnifique. [Sévigné, 299] Je l'ai vu, il est divinement bien logé à ce faubourg. [Sévigné, 322] Aristote a parlé divinement, quand il a dit de l'entendement et de sa séparation d'avec les organes ce que nous venons de rapporter. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même] Esther est divinement écrite, et ne peut être jouée. [Voltaire, Correspondance]

REMARQUE

Ce mot divinement, soit seul, soit suivi du mot bien, est blâmé par Henri Estienne (Nouv. lang. p. 427, 430), comme une profanation, dans ces phrases : il parle divinement bien, il chante divinement bien, il joue du luth divinement, etc. L'usage en a prévalu malgré cet anathème ou pédantisme qui dénonce comme profanation les hyperboles les plus naturelles à l'homme.

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DIVINEMENT. - HIST. XVIe s. Ajoutez : Toute escripture divinement inspirée est utile à endoctriner [enseigner]. II Tim. III, 16, Nouv. Testam. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525]

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