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douaire

nm (dou-ê-r' ; on a prononcé et on prononçait encore au commencement de ce siècle dou-a-r')
  • Portion de biens qui est donnée à une femme par son mari à l'occasion du mariage, dont elle jouit pour son entretien après la mort de son mari, et qui descend après elle à ses enfants. Assigner un douaire. Stipuler un douaire. Il y en a d'aucunes qui font du mariage un commerce de pur intérêt, qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari pour s'approprier leurs dépouilles. [Molière, Le malade imaginaire] L'épreuve la plus rude que cette reine [Henriette-Marie] eut à soutenir fut de solliciter un douaire de veuve auprès de l'homme qui l'avait faite veuve [Cromwell]. [Chateaubriand, Les quatre Stuarts]

    Douaire coutumier, se disait autrefois du douaire établi et ordonné par la coutume.

    Douaire préfix ou conventionnel, celui qui consiste en une certaine somme déterminée par les conventions matrimoniales.

    Jamais mari ne paya douaire, s'est dit pour exprimer que la mort civile du mari ne donne pas lieu à la demande du douaire.

    Anciennement, demi-douaire, mi-douaire, pension alimentaire accordée en certains cas (séparation, longue absence, mort civile du mari) à la femme, du vivant du mari.

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