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déconfire

vt (dé-kon-fi-r'), je déconfis, nous déconfisons ; je déconfisais ; je déconfis, nous déconfîmes ; je déconfirai ; je déconfirais ; déconfis, déconfisons ; que je déconfise, que nous déconfisions ; que je déconfisse ; déconfisant ; déconfit
  • Défaire complétement l'ennemi. N'étant.... soldat.... Quelle n'ait déconfit. [Régnier, Satires] Et combien les enfers qu'il avait déconfits, Ont respecté le père à cause de son fils. [Rotrou, Hercules mourant] La bête noire vêtue d'écarlate que le seigneur déconfira. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Un dieu du ciel vient de me dire Qu'on s'apprête à nous déconfire. [Scarron, Virgile travesti] Comme Hercule le brutal fit, Qui, dites-vous, vous déconfit. [Scarron, ib. VI] On vous avait trompé sur les quatre cents hommes pris en débarquant en Corse ; c'est bien, par tous les diables, au milieu de la terre ferme qu'ils ont été déconfits. [Voltaire, Correspondance]

    Familièrement. Déconfire quelqu'un, l'embarrasser, le réduire au silence.

REMARQUE

Déconfire, qui appartenait autrefois aussi bien au style élevé qu'au style ordinaire, a perdu de sa dignité, et ne se dit plus guère qu'avec un sens de moquerie ou de plaisanterie.

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