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défaveur

nf (dé-fa-veur)
  • 1Perte de la faveur. Courtisan morfondu, frénétique et rêveur, Portrait de la disgrâce et de la défaveur. [Régnier, Satires] La défaveur et la pauvreté ne lui sont point fâcheuses, quand il les souffre. [Guez de Balzac, Ariste, ou De la cour] .... Dans la défaveur et l'abandonnement. [Tristan, La Marianne] Une société qui n'était pas de celles que la faveur attire et que la défaveur éloigne. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]
  • 2Discrédit. La défaveur des effets publics.

SYNONYME

DÉFAVEUR, DISGRÂCE. Disgrâce dit plus que défaveur. La défaveur c'est simplement la perte de la faveur ; mais la disgrâce est quelque chose de plus ; elle implique non-seulement la perte de la faveur, mais aussi la perte des grâces, des choses gracieuses qui étaient possédées, telles que fortune, emplois, position sociale. La défaveur où était Fénelon ne l'empêchait pas d'être archevêque de Cambrai ; la disgrâce où tomba Fouquet amena sa ruine et son emprisonnement.

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