dépeindre
vt (dé-pin-dr'), je dépeins, tu dépeins, il dépeint, nous dépeignons, vous dépeignez, ils dépeignent ; je dépeignais ; je dépeignis ; je dépeindrai ; je dépeindrais ; dépeins, qu'il dépeigne, dépeignons ; que je dépeigne, que nous dépeignions, que vous dépeigniez, qu'ils dépeignent ; que je dépeignisse ; dépeignant ; dépeint
- 1Peindre d'une manière distincte. Dépeindre des devises sur un pavois.
Sens propre à peine usité aujourd'hui.
- 2Représenter par le discours d'une manière assez vive pour qu'on puisse le comparer à une peinture.
Les poëtes tragiques anciens ont beaucoup mieux réussi à exprimer les qualités des héros qu'à dépeindre la magnificence des grands rois
. [Saint-évremond, Traité des tragédies, dans RICHELET]Comme les femmes ont un empire absolu sur l'esprit des hommes, elles y dépeignent ou les parties des beautés qu'elles ont ou celles qu'elles estiment
. [Pascal, Discours sur les passions de l'amour]Les poëtes n'ont pas raison de nous dépeindre l'amour comme un aveugle
. [Pascal, dans COUSIN]On nous dépeint ici M. de Marseille, l'épée à la main, aux côtés du roi de Pologne, ayant eu deux chevaux tués sous lui, et donnant la chasse aux Tartares comme l'archevêque Turpin la donnait aux Sarrasins
. [Sévigné, 229]Si je veux d'un galant dépeindre la figure
. [Boileau, Satires]S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face
. [Boileau, L'art poétique]Et ces mêmes fureurs que vous me dépeignez
. [Racine, Iphigénie en Aulide]Quand tu me dépeignais ce héros intrépide
. [Racine, Phèdre] - 3Se dépeindre, vpron Faire par le discours son propre portrait. Byron s'est dépeint en ses poëmes.
Être dépeint. Cela ne saurait se dépeindre.
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