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déportement

nm (dé-por-te-man)
  • 1Conduite bonne ou mauvaise. Les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de leur mauvaise éducation. [Molière, Les fourberies de Scapin] Je crois qu'on ne voit rien dans mes déportements Qui puisse mériter ces mauvais traitements. [Tristan, La Marianne]

    Ce sens a vieilli.

  • 2 Au pl. Mauvaise conduite, moeurs dissolues. Sur leurs déportements il faut fermer les yeux. [Rotrou, Venceslas] Ses déportements donnent prise à tout le monde. [Bussy-rabutin, dans RICHELET] Qu'il peste contre vous d'une belle manière, Quand vos déportements lui blessent la visière. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre]
  • 3 Terme de modeleur. Dimension superflue, destinée à compenser le retrait qu'un modèle en terre doit éprouver.
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