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dérision

nf (dé-ri-zion ; en poésie, de quatre syllabes)
  • Moquerie méprisante. Peu s'en faut qu'elle ne s'emporte jusqu'à la dérision [de la religion], qui est le dernier excès et comme le triomphe de l'orgueil. [Bossuet, Oraisons funèbres] Tourner le nom de Dieu en dérision. [Bossuet, Vict. 1] Ils les portèrent en dérision par toute la ville. [Maucroix, Schisme, liv. I, dans RICHELET] Et tout le peuple même avec dérision Observant la rougeur qui couvrait mon visage.... [Racine, Esther] Faire des dérisions injustes de la piété même. [Massillon, Car. Inconst.] Ils ont regardé la pénitence comme des dérisions publiques des sacrements. [Massillon, ib.] Notre zèle, loin de ramener les pécheurs, leur fournit contre nous des dérisions et des censures. [Massillon, Confér. Cond. des cl. d. le mond.] Et qu'est-ce que la gloire ? un vain son répété, Une dérision de notre vanité ! [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]

    Familièrement. C'est une dérision, c'est-à-dire c'est se moquer. C'est une dérision que d'offrir cent francs pour un pareil travail.

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