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désigner

vt (dé-zi-gné ; en 1703 on n'adoucissait pas l's et on prononçait dé-si-gné)
  • 1Indiquer de manière à faire reconnaître. Désigner les lieux. Qui pourra le définir [le temps] ? et pourquoi l'entreprendre, puisque tous les hommes conçoivent ce qu'on veut dire en parlant du temps sans qu'on le désigne davantage ? [Pascal, Pensées] Qui désigné-je à votre avis Par ce rat si peu secourable ? [La Fontaine, Fables] Les traits découvrent la complexion et les moeurs, la mine désigne les biens de la fortune. [La Bruyère, VI]
  • 2Être le signe. Cet hiéroglyphe désigne une telle chose.
  • 3Fixer. Désignez-moi le temps et le lieu. Il sacrifia aux Dieux que l'oracle lui désignait. [D'ablancourt, Arrien, liv. III, ch. 1, dans RICHELET]
  • 4Signaler. Désigner quelqu'un à la haine publique. On cherche en vain à le corriger par des traits de satire qui le désignent aux autres et où il ne se reconnaît pas lui-même. [La Bruyère, XI]
  • 5Choisir, nommer d'avance. Auguste désigna Tibère pour son successeur. On le désigna pour cet emploi. Mon père veut un gendre, Il désigne Indatire, et je sais trop entendre. [Voltaire, Les Scythes] Il lui faut un guerrier qui la serve après moi, Je peux le désigner, et co guerrier c'est toi. [Ducis, Othello ou le more de Venise]
  • 6Se désigner, vpron Se signaler soi-même, appeler sur soi la vue, l'attention. Il se désignait lui-même, par un uniforme éclatant, aux coups de l'ennemi. Se désigner au choix de ses concitoyens.

    Être désigné. À Rome les consuls se désignaient dans les comices.

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