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détestation

nf (dé-tè-sta-sion ; en vers, de cinq syllabes)
  • 1Action de détester. Le plaisir de rire se change en détestation et en horreur. [Guez de Balzac, I, 186] Il s'est attiré la détestation de tout le monde. [Costar, Lettres, dans RICHELET] La même détestation de la viande et du mariage, le même mépris du baptême, la même horreur pour la communion, la même répugnance à croire la vérité de l'incarnation et de la passion du Fils de Dieu. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]
  • 2 Terme de dévotion. Horreur qu'on a du péché. Quand nous en reconnaîtrons le mal [d'une proposition], nous l'aurons en détestation. [Pascal, Les provinciales] Ce que j'appelle ici détestation sincère du péché. [Bourdaloue, Avent, Pénit. 488] Une détestation sincère de vos crimes. [Massillon, Myst. Résurr.]
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