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dévider

vt (dé-vi-dé)
  • 1Mettre en écheveau, au moyen du dévidoir, le fil qui est sur le fuseau.

    Mettre en peloton ce qui est en écheveau.

  • 2 Poétiquement. Dévide aux ans de leur dauphin Un bonheur qui n'a point de fin. [Malherbe, II, 3] Les Parques d'une même soie Ne dévident pas tous nos jours. [Malherbe, III, 1]
  • 3 Par extension, faire passer entre ses doigts. C'est l'aveugle que guide Le mur accoutumé, Le mendiant timide Et dont la main dévide Son rosaire enfumé. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]
  • 4 Fig. Expliquer, débrouiller. .... Qui dévidât mieux un cas de conscience. [Régnier, Satires] Votre monsieur a très bien dévidé mon esprit. [Sévigné, 50] Nous dévidons beaucoup de chapitres. [Sévigné, 353] Nous appelons cela dévider tantôt une chose, tantôt une autre. [Sévigné, 569]
  • 5 vi Terme de manége. Un cheval dévide quand, en marchant des deux pistes, les épaules vont trop vite et que sa croupe ne suit pas.
  • 6Se dévider, vpron Être dévidé. Cette soie se dévide très bien.
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