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dévoré, ée

part. passé. (dé-vo-ré, rée)
  • 1Saisi à belles dents et mangé. Le mouton dévoré par le loup.

    Fig. Et l'orphelin n'est plus dévoré du tuteur. [Boileau, Le lutrin]

  • 2Consumé. Le palais dévoré par l'incendie. Il faut que tout soit dévoré par les flammes. [Fénelon, Télémaque]

    Par extension, consumé peu à peu par un mal rongeant. Dévoré par la fièvre. Nous avons fait un lieu considérable d'un méchant hameau où il n'y avait que quarante misérables dévorés de pauvreté et d'écrouelles. [Voltaire, Correspondance]

  • 3 Fig. En proie à. Il n'est point dévoré du désir de faire sa cour. [Sévigné, 398] Je suis déjà dévorée de curiosité. [Sévigné, 160] Il est dévoré de cette rage. [Sévigné, 566] Je ne saurais douter que je ne sois dévorée de l'amour de la justice. [Sévigné, 567] De l'ardeur d'obéir son âme est dévorée. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète] Mon âme déchirée Succombe au repentir dont elle est dévorée. [Voltaire, Alzire, ou Les américains] La fière ambition dont il est dévoré Est inquiète, ardente, et n'a rien de sacré. [Voltaire, La méroppe française]
  • 4Dissipé d'une façon prodigue. Une immense fortune dévorée en peu de temps.
  • 5Lu avec une excessive ardeur. Un roman dévoré en une nuit.
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