embrocher
vt (an-bro-ché)
- 1Mettre de la viande à la broche. Embrocher un gigot.
Absolument.
Vatterville dit à l'hôte qu'il a assez d'appétit pour tout manger [le gigot et le chapon] ; l'hôte n'ose répliquer et embroche
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 2 Par extension et familièrement, embrocher quelqu'un, le percer d'un coup d'épée.
[à des marmitons qui s'ébattent avec leurs broches] Et vous aussi, vous embrochez les chrétiens
. [Vitet, Scènes hist. Les états de Blois, sc. 1] - 3S'embrocher, vpron Se percer soi-même. Il se jeta sur son adversaire, et s'embrocha lui-même. Les deux adversaires s'embrochèrent l'un l'autre.
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EMBROCHER. - HIST. Ajoutez :
XVIe s. Un sien escuyer portant son pennon, de la lance duquel il embrocha un Turc à travers le corps
. [Paradin, Ch. on. de Savoye, p. 301]
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