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empesté, ée

part. passé. (an-pè-sté, stée)
  • 1Qui a la peste ou toute autre maladie contagieuse. Une ville empestée. Aix et Arles sont empestés de la petite vérole. [Sévigné, 109]

    Qui contient, donne la peste. Cet horrible débris d'aigles, d'armes, de chars, Sur ces champs empestés confusément épars. [Corneille, La mort de Pompée] Mais, madame, porter cette robe empestée Que de tant de poisons vous avez infectée. [Corneille, Médée] La valeur ne peut rien contre un air empesté. [Corneille, La toison d'or]

  • 2Qui exhale une très mauvaise odeur. Fi, ne m'approchez pas, votre haleine est empestée. [Molière, George Dandin]
  • 3 Fig. Bouche empestée, bouche qui répand l'erreur, la calomnie, etc. L'erreur.... Sortant pleine d'attraits de sa bouche empestée. [Boileau, Satires] Vous, malheureux, assis dans la chaire empestée Où le mensonge règne et répand son poison. [Racine, Athalie] Malgré l'air empesté qu'elle y respire. [Massillon, Av. Conc.]
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