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emprise

nf (an-pri-z')
  • Ancien terme militaire. Entreprise chevaleresque.

    L'emprise à l'écu pendant, exercice de l'ancienne chevalerie, qui gardait des pas ou passages sur les ponts et grands chemins, là où les chevaliers pendaient leurs écus et se tenaient prêts à jouter contre tous ceux de pareille qualité qui viendraient toucher ces écus du bout de leur lance.

    On nommait aussi emprises d'armes les jeux militaires des chevaliers.

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2. EMPRISE (an-pri-z'), nf Terme de construction. Action de prendre une portion de terrain pour l'approprier à un objet quelconque. Aucun projet de vue nécessitant une emprise quelconque sur l'hôtel de l'ambassade russe n'a jamais été adopté par l'administration municipale de Paris. [Moniteur universel] Largeur d'emprise ou partie de terrain enlevée par le projet [du percement de l'avenue de l'Opéra, à Paris]. Revue géographique, 30 oct. 1876, p. 218] Lorsque l'exproprié requiert l'expropriation totale d'un bâtiment atteint en partie par l'expropriation, il y a nécessité d'offrir une indemnité afférente à l'emprise de tout le bâtiment, et faute de cette offre la décision est nulle. [Gazette des tribunaux]
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