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emprisonner

vt (an-pri-zo-né)
  • 1Mettre en prison. On l'a emprisonné comme suspect. Mais il s'est vu tantôt emprisonner ; Cette offense en son coeur sera longtemps nouvelle. [Racine, Britannicus]
  • 2 Par extension, retenir, empêcher de sortir. Et pour m'en détourner [m'éloigner d'un champ de bataille], Cet amant généreux me fait emprisonner. [Racine, Alexandre le grand] Dans le fond du sérail ils vont t'emprisonner. [Delavigne, Le paria]

    Il se dit aussi, dans le langage technique, des gaz ou des liquides qui se trouvent retenus. La trempe emprisonne les gaz dans les pores moléculaires en s'opposant à la cristallisation, à laquelle la présence des gaz apporte un nouvel obstacle. [Cizancourt, Acad. des Sc. t. LVII, p. 318]

  • 3S'emprisonner, vpron Se tenir reclus. Il s'emprisonna tout le temps que dura sa mauvaise humeur.

    Fig. Être renfermé. Il est bien assuré que l'angoisse qu'il porte Ne s'emprisonne pas sous les clefs d'une porte, Et que de tous côtés elle suivra ses pas. [Malherbe, I, 4]

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