Et tout ce peuple ingrat pour qui je périrai, Viendra, la joie au front, sourire à mes tortures |
V, Sicil. II, 6 |
à |
J'avilirais le sceptre à venger mon injure |
V, Sicil. III, 2 |
à |
Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux |
Paria, I, 1 |
à |
Dans l'abandon de sa vive amitié, Hier à son rival Montfort s'est confié |
V, Sic. I, 2 |
abandon |
Et dans ce trouble heureux dont j'aimais l'abandon |
Paria, I, 2 |
abandon |
Mourez ; tout doit mourir, et nos saints monuments S'abîment avec nous sans laisser plus de trace |
Paria, IV, 7 |
abîmer |
C'est peu de tant d'attraits dont l'heureux assemblage Sans doute a dès l'abord emporté votre hommage |
Paria, III, 4 |
abord |
Sous l'abri d'un grand nom sûr de l'impunité, à d'horribles excès leur orgueil s'est porté |
V, Sicil. II, 2 |
abri |
Qu'un plus sublime objet absorbe ma pensée |
Par. II, 3 |
absorber |
.... des clairons les belliqueux accents Pour la première fois font tressaillir mes sens |
Paria, I, 1 |
accent |
Ouvrez-moi, m'a-t-il dit, un accès dans son coeur |
V, Sicil. I, 5 |
accès |
Le prêtre accomplissait les mystères divins |
V, sicil. III, 1 |
accomplir |
Contre l'effort des vents ces myrtes sans appuis Accusent notre indifférence |
Paria, II, 5 |
accuser |
Il apprend mon dessein, l'adopte, l'autorise |
Vêpr. sic. I, 1 |
adopter |
D'un peuple adulateur l'ardente idolâtrie..., Tout pénétra mes sens de langueur et d'ivresse |
Par. I, 1 |
adulateur, trice |
Esprits aériens de la terre et des eaux |
Par. II, 6 |
aérien, enne |
Les tourments mérités d'une lente agonie |
Vêpres sicil. IV, 4 |
agonie |
Malheur au coeur aimant que leur charme séduit ! |
Paria, II, 5 |
aimant, ante |
Écoutez.... l'airain sonne, il m'appelle, il vous crie Que l'instant est venu de sauver la patrie |
Vêpr. Sicil. IV, 4 |
airain |
Là les heures, pour moi, s'allongeaient dans l'attente |
Paria, II, 5 |
allonger |
[Ils] voguaient vers ces climats où l'Océan pour eux Sur l'ambre et le corail roulait ses flots heureux |
Paria, I, 1 |
ambre |
Ce bonheur amer que la crainte empoisonne |
Paria, I, 2 |
amer, ère |
Oui, jusque dans tes fers ton amant a porté Des monts qui l'ont nourri la sauvage âpreté |
Paria, I, 2 |
âpreté |
Qu'ils inondent nos bords, qu'ils changent cette terre En une arène ouverte où renaisse la guerre |
Paria, V, 2 |
arène |
Il s'arroge une part dans leur divinité |
Paria, I, 2 |
arroger (s') |
[Il] ne saurait se garder d'un poignard assassin |
Vêpres sicil. I, 1 |
assassin, ine [2] |
Tu te fais une joie orgueilleuse et cruelle D'attacher sur mon front une honte éternelle |
Vêpres Sicil. III, 2 |
attacher |
Il est de ces instants où l'audace est prudence |
Vêp. sicil. IV, 2 |
audace |
Prêtres, persévérez dans vos austérités |
Paria, II, 1 |
austérité |
Superbe et pâle de courroux, Il balance dans l'air sa redoutable épée |
Vêp. sicil. V, 2 |
balancer |
Dans les forêts que leur souffle balance, Les brises du matin célèbrent son retour [du soleil] |
Paria, I, 5 |
balancer |
Oddo, vous pouviez seul, réparant nos revers, Des flottes d'un tyran balayer nos deux mers |
Vêpres sic. IV, 4 |
balayer |
Sa barbe et ses cheveux sont blanchis par les ans |
Paria, III, 1 |
barbe [1] |
Et tous mes sens émus s'enivraient à la fois De la splendeur du jour, des murmures de l'onde, Des trésors étalés dans ce bazar du monde [Venise] |
Marino Faliero, I, 2 |
bazar |
Esprits aériens de la terre et des eaux Dont les soupirs parfument ces berceaux |
Paria, II, 6 |
berceau |
Entrez, dira le choeur des anges, ô vous d'un Dieu de paix les enfants bien-aimés ! |
Paria, IV, 7 |
bien-aimé, ée |
Ces mots : guerre aux tyrans, volent de bouche en bouche |
Vêpres Sicil. V, 2 |
bouche |
Un sang nouveau bouillonne dans mes veines |
Paria, V, 3 |
bouillonner |
Mais je les convaincrai d'orgueil et d'imposture Ces élus de Brahma.... |
Paria, I, 1 |
brahma |
C'est trop d'incertitude, il faut mourir en brave |
Vêp. sicil. IV, 4 |
brave |