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âpreté

nf (â-pre-té)
  • Qualité de ce qui est âpre, au propre et au figuré. L'âpreté des chemins. L'âpreté au goût. L'âpreté du style. L'âpreté de la saison. [Voltaire, Histoire de l'empire de Russie sous Pierre le Grand] Oui, jusque dans tes fers ton amant a porté Des monts qui l'ont nourri la sauvage âpreté. [Delavigne, Le paria] Une âpreté de naturel. [St-évrem. II, 13] L'âpreté et la dureté qui exigent les revenus. [Massillon, Disc. Syn. Avar.] L'âpreté pour vos intérêts. [Massillon, Disc. Syn. Divisions.] Saint Bernard aplanissant non pas l'âpreté du sentier évangélique, mais celle des coeurs rebelles. [Massillon, St Bernard.] La voie du ciel conserverait toute son âpreté pour les justes. [Massillon, Immut.] Auteur de tous mes maux, dont l'âpreté rigide, Dont le coeur inflexible à ce coup m'a porté. [Voltaire, Les Scythes] [Ils] Préféraient de nos moeurs la grossière âpreté Aux attentats commis avec urbanité. [Voltaire, ib. I, 5]
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