enfreindre
vt (an-frin-dr'), j'enfreins, tu enfreins, il enfreint, nous enfreignons, vous enfreignez, ils enfreignent ; j'enfreignais, nous enfreignions, vous enfreigniez ; j'enfreignis ; j'enfreindrai ; enfreins, enfreignons ; que j'enfreigne, que nous enfreignions, que vous enfreigniez ; que j'enfreignisse ; enfreignant ; enfreint
- Rompre, en parlant de ce qui engage, lie, oblige.
Enfreindre les lois
. [Régnier, Ode.]Il n'est rien de si saint qu'elle ne fasse enfreindre
. [Corneille, Nicomède]Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre, Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre
. [Corneille, La mort de Pompée]Suffit que, si mon fils enfreignait ma défense, Mon sang, mon propre sang en laverait l'offense
. [Rotrou, Antigone]Si quelque transgresseur enfreint cette promesse, Qu'il éprouve, grand Dieu, ta fureur vengeresse
. [Racine, Athalie]Il y va de la vie à qui le [l'arrêt] veut enfreindre
. [Voltaire, Tancrède]Le roi d'Angleterre, revêtu par les lois d'une si grande puissance pour les protéger, n'en a point pour les enfreindre
. [Rousseau, Lettres écrites sur la montagne]S'enfreindre, vpron Être enfreint. Les lois de la nature ne s'enfreignent pas impunément.
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