enger
vt (an-jé)
- 1Anciennement, pourvoir d'un plant, d'une herbe.
Un tel m'a engé de ce plant, mais je n'en espère rien de bon
. [Richelet]Qui a engé votre jardin de cette herbe ? elle ne vaut rien
. [Richelet]L'ambassadeur Nicot a engé la France de l'herbe nicotiane [tabac]
. Dict. de NICOT] - 2Aujourd'hui, bien que vieilli et peu usité, ce mot signifie embarrasser d'une sotte ou d'une mauvaise engeance.
Votre père se moque-t-il de vouloir vous enger de son avocat de Limoges ?
[Molière, Monsieur de Pourceaugnac]Il les engea de petits Mazillons, Desquels on fit de petits moinillons
. [La Fontaine, Mazet.]
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ENGER. - HIST.XVIe s. Ajoutez : Partout leurs demandes [de révoltés] estoyent pareilles ; dont les Suaubes estoyent premiers auteurs, et en avoyent engé les autres
. [Sleidan, Hist. de l'estat de la religion et republ. sous Charles V, p. 65, verso]
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