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entourer

vt (an-tou-ré)
  • 1Mettre autour. Entourer une ville de murailles. Entourer un champ de haies.

    Fig. Nos rois ont mis le titre de chrétiens à la tête de tous les titres qui entourent et ennoblissent leurs couronnes. [Massillon, Petit carême] En vain font-ils la guerre la plus cruelle à la science ; en vain, dans la vue d'assurer leur empire, entourent-ils les têtes humaines, dès l'enfance, des bandelettes sacrées de l'opinion. [D'holbach, Essai préjug. ch. 5, dans DUMARSAIS, Oeuvres] Oui, de soins paternels j'entourai votre enfance. [Delavigne, Les vêpres siciliennes]

  • 2Il se dit aussi des personnes qui se mettent autour d'une autre. Les gendarmes entourent les rebelles. Quand j'entrai dans le salon, tout le monde m'entoura pour me demander des nouvelles de M. d'Aimeri. [Genlis, Ad. et Théod. t. III, lett. 67, p. 496]

    Il se dit aussi des personnes que l'on met autour de quelqu'un. La police l'a entouré d'espions.

  • 3Former la société, la compagnie habituelle de quelqu'un. Il fait le malheur de ceux qui l'entourent. Veille sur lui, sur son gouverneur, sur tout ce qui l'entoure. [Genlis, ib. p. 363]
  • 4S'entourer, vpron Réunir autour de soi, établir dans sa familiarité. S'entourer de savants, d'artistes.

    Mettre autour de soi, en parlant de choses. S'entourer d'objets d'art, de livres de prix.

    Fig. S'entourer de précautions, de mystère, se conduire avec de grandes précautions, avec beaucoup de mystère.

SYNONYME

ENTOURER, ENVIRONNER. Les environs s'étendent plus loin que les entours ; donc entre ce qui environne et ce qui est environné, l'éloignement est plus grand qu'entre ce qui entoure et ce qui est entouré. Une ville environnée de riches campagnes, signifie qu'elle a, même au loin, autour d'elle de riches campagnes. Une ville entourée de coteaux, signifie que les coteaux lui font une sorte d'enceinte.

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