façonné, ée
part. passé. (fa-so-né, née)	 
- 1Qui a reçu une façon. Un ouvrage grossièrement façonné. La table où l'on servit le champêtre repas Fut d'ais non façonnés à l'aide du compas . [La Fontaine, Phil. et Bauc.]Sur une table longue et façonnée exprès, D'un tournoi de bassette ordonner les apprêts . [Boileau, Satires]Si peu que l'esprit des femmes s'élevât au-dessus de la préoccupation des modes, elles auraient bientôt un grand mépris pour les habits d'une figure trop façonnée . [Fénelon, t. XVII, p. 65]Les ouvrages les plus façonnés du gothique . [Fénelon, dans le Dict. de POITEVIN]
- 2 Fig. Formé à. La plupart des Parisiens, nés sous le règne de Louis, et façonnés au joug despotique, regardaient alors un roi comme une divinité et un usurpateur comme un sacrilége . [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]Les communes ignorantes, sans l'habitude des affaires, façonnées à un long esclavage . [Mirabeau, Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné]Formé au monde. Le marquis est fort façonné . [Sévigné, 495]
- 3Étoffe façonnée, étoffe qui a reçu des ornements, qui est tissée de manière à former des dessins, se dit par opposition à étoffe unie, et surtout des étoffes de soie.nm L'un des deux genres primitifs de la fabrique de Lyon : le façonné et l'uni. 
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