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faiblement

adv. (fè-ble-man)
  • D'une manière faible. Nos malheurs jusqu'ici vous touchent faiblement. [Corneille, Horace] Que le coeur d'une femme est mal connu de vous, Et que vous savez peu ce qu'il veut faire entendre, Lorsque si faiblement on le voit se défendre ! [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] Rome s'accroissait, mais faiblement. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Il faut prendre sur soi certaines choses décisives où l'on ne peut vous conseiller que faiblement. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte] Je m'en plaignis, mais si faiblement que je n'insistai point. [Marivaux, La Vie de Marianne, ou les aventures de Madame la comtesse de ***] Après cette paix, la France se rétablit faiblement. [Voltaire, Précis du siècle de Louis XV] Le marquis d'Argens vient d'imprimer à Berlin le discours de l'empereur Julien contre les Galiléens, discours à la vérité un peu faible, mais beaucoup plus faiblement réfuté par saint Cyrille. [Voltaire, Correspondance] Je me croirais haï, d'être aimé faiblement. [Voltaire, Zaïre] J'ai peur que la raison, l'amitié filiale Combattent faiblement l'illusion fatale. [Voltaire, Les Scythes] C'est la plus faiblement écrite de mes pièces de théâtre, mais la plus pathétique. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]
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