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fanfare

nf (fan-fa-r')
  • 1 Terme de musique. Air dans le mode majeur et d'un mouvement vif et bien rhythmé, exécuté par des cors ou des trompettes. Casimir [prince palatin] fait porter en triomphe au son des fanfares les dépouilles de la France. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Je n'ai jamais entendu, sans une certaine joie belliqueuse, la fanfare du clairon. [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne]

    Par extension, toute musique militaire, et souvent celle qui se rapporte à des actes militaires. Au bruit des lugubres fanfares, Hélas [enfants !] vos yeux se sont ouverts. [Béranger, Orage.]

  • 2 Terme de vénerie. Air qu'on sonne au lancer du cerf. Sonner la fanfare.
  • 3Réunion de musiciens se servant d'instruments de cuivre ; beaucoup de villes ont de ces sociétés qui se forment à côté des orphéons. La fanfare de Melun se rendra à cette fête.
  • 4 Fig. Démonstrations de triomphe et de satisfaction. Le roi méprisa ces superbes fanfares [menaces prononcées publiquement par Charles-Quint devant le pape et les cardinaux], mais répondit aux accusations par une lettre apologétique qu'il adressait au saint-père et aux cardinaux. [Mézeray, Abrégé de l'Hist. de Fr. t. IV, p. 588, Amst 1688] Voilà ton demi-cent d'aiguilles de Paris, Que tu me donnas hier avec tant de fanfare. [Molière, Le dépit amoureux]
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