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fatigue

nf (fa-ti-gh')
  • 1Sentiment douloureux avec difficulté d'agir, que cause un travail excessif ou trop prolongé. Être excédé de fatigue. Ma foi, prenons haleine après tant de fatigues. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Il n'est point d'artisan qui n'ait recours à cet innocent artifice [chanter], et la plus légère chanson lui fait presque oublier toutes ses fatigues. [Rollin, Histoire ancienne]

    Homme de fatigue, homme capable de supporter un travail pénible.

    Cheval de fatigue, celui qu'on applique aux plus rudes travaux.

    Habit de fatigue, celui qu'on porte pour vaquer à ses occupations ordinaires.

    Tomber de fatigue, ne pouvoir se soutenir sur ses jambes à cause d'une excessive fatigue. Des Indiens enchaînés et chargés de vivres, qu'on massacrait à l'instant où ils tombaient de fatigue, suivaient cette troupe barbare. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

    La fatigue du cheval, de la voiture, celle que cause le mouvement du cheval, la secousse de la voiture.

  • 2Travail pénible. Fatigues, peines, maux, j'aimais tout pour leur cause. [Corneille Th. Ariane] Un coeur qu'ont endurci la fatigue et les ans. [Racine, Bajazet] On se fait une fatigue des délices de votre banquet [de la communion]. [Massillon, Avent, Dispos.] On la voit supporter la fatigue obstinée Pour laquelle on sent trop qu'elle n'était point née. [Voltaire, Les Scythes]
  • 3 Terme de marine. Se dit du travail des forçats qui sont hors du bagne, employés aux travaux du port. Aller à la fatigue.
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