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feint, einte

part. passé (fin, fin-t') de feindre
  • 1Qui se fait, se produit pour tromper. Sa foi est feinte. Le fer étincelant, avec art détourné, Par de feints mouvements trompe l'oeil étonné. [Voltaire, La Henriade]
  • 2Qui n'est pas véritable. Dès vos plus jeunes ans mes soins et mes tendresses N'ont arraché de vous que de feintes caresses. [Racine, Britannicus] Par de feintes raisons, je m'en vais l'abuser. [Racine, Iphigénie en Aulide] Mademoiselle Jennings s'en était dispensée sur une feinte indisposition. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Non, il vous a trompé pour se venger de vous, Et ses feintes douceurs vous cachaient son courroux. [Destouches, Diss. IV, 7] Par sa feinte vertu la tienne fut trompée. [Voltaire, La mort de César]

    Porte, colonne, fenêtre feinte, représentation d'une porte, d'une colonne, d'une fenêtre que l'on fait pour la symétrie ou pour l'agrément.

  • 3 nm Terme de construction. Le feint, imitation, par la peinture, des diverses espèces de marbres, de bois, de moulures, etc.
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