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filou

nm (fi-lou)
  • 1Voleur qui emploie l'adresse. Je me chauffai là, moi troisième, ayant pour compagnie mon laquais et un filou qui s'y arrêta. [Francion] On ne peut faire un pas que l'on ne trouve un piége ; Partout quelque filou m'investit et m'assiége. [Regnard, Les Ménechmes] Il y aura toujours dans une armée des officiers et des goujats, et, dans une grande ville, des magistrats et des filous. [Voltaire, Comm. sur Corn. Avertissement.] Je fus volé, en arrivant, de tout ce que j'avais par des filous, à la foire de Saint-Germain. [Voltaire, Candide, ou L'optimiste]

    Fig. Je renonce aux vers burlesques, aux romans comiques et aux comédies, pour aller dans un pays où il n'y aura ni faux béats, ni filous de dévotion, ni inquisition, ni hiver qui m'assassine. [Scarron, Oeuvres, t. I, p. 170, dans POUGENS]

    Adj. Un Dieu filou [Mercure] n'est pas propre à corriger les hommes sur la mauvaise foi en affaires d'argent. [Fénelon, t. XIX, p. 219] C'est de quelque cousine, Pour vous tirer chez soi, sans doute un trait filou. Les deux arlequins (1691), II, 5, dans Théâtre ital. de Gherardi, t. III, p. 285]

  • 2Il se dit aussi de celui qui trompe au jeu. Je ne veux pas jouer avec lui, c'est un filou.
  • 3Poisson de la mer des Indes, l'épibule insidiateur (acanthoptérygiens), qui est le spare trompeur de certains auteurs.
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