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fourber

vt (four-bé)
  • Tromper en fourbe. Et cet ingrat que j'aime, Après m'avoir fourbé, me fait fourber moi-même. [Corneille, Le menteur] Vous vous êtes accordés, Scapin, vous et mon fils, pour me fourber....- Ma foi, monsieur, si Scapin vous fourbe. je m'en lave les mains. [Molière, Les fourberies de Scapin] Oui, oui, fourber un fourbe est une oeuvre louable. [Destouches, Diss. I, 3]

    Absolument. C'est bien aimer la fourbe et l'avoir bien en main Que de prendre plaisir à fourber sans dessein. [Corneille, Le menteur] Je ne veux pas oublier une bagatelle qui marque l'extrême application que les prêtres avaient à fourber. [Fontenelle, Histoire des oracles] Fais qu'à fourber nul fourbe ne me passe, Et qu'en fourbant honneur et los j'amasse. [Rousseau J.-b. Masque de Laverne.]

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