fourrier
- 1Autrefois, officier qui servait sous un maréchal des logis et dont la fonction était de marquer le logement de ceux qui suivaient la cour.
Fig. Avant-coureur.
....Songez qu'à votre âge Mille accidents fâcheux suivent le mariage.... Et cet heureux hymen qui les charmait si fort [les vieillards qui se marient], Devient souvent pour eux un fourrier de la mort
. [Corneille, Suivante, II, 1]Il se dit quelquefois en ce sens figuré au féminin. La fourrière du jour, l'Aurore.
On la [l'Aurore] cherchait partout, au lit du vieux Tithon, Dans les bois de Céphale, au palais de Memnon ; Et, faute de trouver cette belle fourrière, Le jour jusqu'à midi se passa sans lumière
. [Corneille, Illus. com. II, 1] - 2Aujourd'hui, sous-officier chargé de pourvoir au logement des soldats, de répartir les vivres, etc. Le fourrier de la compagnie.
Adjectivement. Sergent-fourrier. Maréchal des logis fourrier.
Fig. et familièrement. Il est bon fourrier, il garde le meilleur ou le plus gros morceau pour lui (en parlant de celui qui sert à table). On dit de même à celui qui ne se réserve rien : Vous seriez mauvais fourrier.
- 3 Terme de marine. Se dit de celui qui travaille, en sous-ordre, aux écritures du service et de la comptabilité.
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