fourrure
nf (fou-ru-r')
- 1Peau de certains animaux, plus ou moins précieuse, munie de son poil et préparée, dont on garnit les vêtements pour se garantir du froid.
La fourrure des castors blancs est estimée à cause de sa rareté, et les parfaitement noirs sont presque aussi rares que les blancs
. [Buffon, Quadrupèdes]Les Français construisirent en 1726, à Niagara, un fort où s'arrêtaient les fourrures, qui, sans cet établissement, auraient été portées à Oswego
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]Par extension, en parlant d'oiseaux.
Ils [les eiders] ne quittent point le climat glacial, dont leur fourrure épaisse leur permet de braver la rigueur
. [Buffon, Oiseaux] - 2Robe garnie de fourrures. La fourrure d'un docteur, d'un président.
Les députés [lapins] retournèrent dire à leurs frères que cet étranger [le chat], si vénérable par sa majestueuse fourrure, était un philosophe
. [Fénelon, t. XIX, p. 51]Rose en douillette, en fourrure, Ici contre la froidure, Vient m'offrir un doux soutien
. [Béranger, Hiver.]Par extension, la personne même qui porte la robe de fourrure.
Il traite les fourrures [présidents] de bourgeoisie
. [La Bruyère, XI] - 3 Terme de blason. Peaux velues qui entrent dans les armoiries ; il y en a deux, l'hermine et le vair.
- 4 Terme de menuiserie. Tringles de bois servant à appuyer le lambris, à remplir un vide, etc.
Morceau de bois mince qui sert à caler les pièces de charpente.
- 5 Terme de marine. Morceaux de vieille toile ou de vieux cordages servant à remplir les vides, à garantir du frottement les cordages.
Nom donné à certaines garnitures de bois tendres appliquées aux vergues, aux mâts, aux bittes, aux écubiers, etc.
- 6Morceau ou pièce fausse insérée dans quelque ouvrage ancien.
- 7Pyramide de chaudrons qui entrent les uns dans les autres.
- 8Touffes d'herbes que les bestiaux laissent dans les prés parce qu'ils y trouvent des plantes qui leur répugnent.
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