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froncer

vt (fron-sé. Le c prend une cédille devant a et o : fronçant, je fronçais)
  • 1Rider en contractant, en resserrant. Le rhinocéros ne peut ni froncer, ni contracter sa peau. [Buffon, Rhinocéros.]

    Froncer les sourcils, les rapprocher, ce qui est souvent un signe de mécontentement. Ne froncez pas le sourcil pour cela, et ne trouvez pas étrange que je n'évite pas dans mes lettres les choses qui vous peuvent choquer. [Voiture, Lettres] Quand je blâme, je fronce le sourcil, et cela ne m'amuse pas. [Diderot, Salons de peinture]

    Fig. Froncer le sourcil de quelqu'un, ou, absolument, froncer quelqu'un, le mettre de mauvaise humeur. Elle [la princesse des Ursins] craignit de laisser rien apercevoir au roi qui le fronçât et qui le tînt en garde. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Si mes pensers les plus secrets Ne froncèrent jamais votre sourcil sévère. [Chénier, Odes et Iambes]

  • 2Coudre à plis serrés. Il faut froncer davantage cette chemise.

    Froncer une jupe, faire des fronces au haut de cette jupe.

  • 3Se froncer, vpron Se rider. La peau de ce fruit commence à se froncer. Les sourcils se froncent.

    Fig. Prendre de l'humeur. Dont il résulta que Monseigneur se fronça encore plus qu'à l'ordinaire avec M. le duc d'Orléans. [Saint-simon, t. VIII, p. 238, éd. CHÉRUEL.]

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