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fuyard, arde

adj. (fui-iar, iar-d')
  • Qui a coutume de s'enfuir. Troupes fuyardes. Ils [les castors] deviennent fuyards, leur génie flétri par la crainte ne s'épanouit plus, ils s'enfouissent eux et tous leurs talents dans un terrier. [Buffon, Quadrupèdes]

    Pigeon fuyard, pigeon qui est dans un colombier à pied et qui ne s'arrête pas dans les volières et basses-cours.

    Terme de fauconnerie. Oiseau fuyard, oiseau qui ravit sa proie et la détourne.

    Substantivement. Il voit quelques fuyards sauter dans une barque. [Corneille, La mort de Pompée] Il eut d'abord à s'avancer sur une route glissante, encombrée de bagages et de fuyards, contre un vent violent soufflant en face et au travers d'une nuit obscure et glaciale. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] L'armée était dans un dernier état de détresse physique et morale quand les premiers fuyards atteignirent Vilna. [Ségur, ib. XII, 3]

    Il se disait autrefois d'un homme qui évitait de tirer à la milice. Quand un fuyard était arrêté, il était milicien de plein droit.

    Fig. Celui qui échappe à quelque engagement. Ah ! comme vous voudrez, reprit-il là-dessus ; mais je regrette le fuyard ; il valait mieux pour vous puisqu'il était riche. [Marivaux, Le paysan parvenu]

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