gallican, ane
adj. (gal-li-kan, ka-n')
- 1Usité dans ces phrases : l'Église gallicane, c'est-à-dire l'Église de France ou en soi, ou considérée dans les particularités qui la distinguent dans l'ensemble de l'Église catholique ; le rite gallican, le rite de l'Église gallicane. Les libertés de l'Église gallicane.
L'Église gallicane a été fondée par le sang d'une infinité de martyrs
. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]L'Église gallicane approuve le concile de Constance, qui déclare les conciles généraux supérieurs au pape dans le spirituel
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]nm Partisan des libertés de l'Église gallicane, du principe de l'indépendance des églises nationales ; il est opposé à ultramontain, celui qui soutient le pouvoir absolu du pape en toute matière. Les gallicans. Cet évêque passe pour gallican.
- 2Il s'est dit quelquefois par plaisanterie pour Français.
Des fleurs de lis la tige gallicane
. [Voltaire]
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- HIST. XVIe s. Et affin que chascun qui a congnoissance de la langue gallicane et non point du latin...
Epistre exhortatoire aux epistres, -Nouv. Testam. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525]
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