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garnement

nm (gar-ne-man. Ménage recommande de ne pas prononcer garniment, prononciation qui est la prononciation ancienne et qui était encore en usage chez quelques personnes)
  • Mauvais sujet, libertin, vaurien. Mais hélas ! toute mon offense Est d'avoir avec violence Aimé ce mauvais garnement. [Scarron, Virgile travesti] Le peuple des souris croît que c'est châtiment.... Enfin qu'on a pendu le mauvais garnement. [La Fontaine, Fables] Et j'ai prédit cent fois à mon fils votre père, Que vous preniez tout l'air d'un méchant garnement. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] On ne savait ce qu'était devenu le chevalier de la Ferté, qui était un étrange garnement. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Que cet objet charmant Soit préservé d'un pareil garnement ! [Voltaire, l'Enf. pr. I, 1] M. de Louvois avait reçu une lettre de l'interrogant bailli, qui dépeignait l'ingénu comme un garnement qui voulait brûler les couvents et enlever les filles. [Voltaire, L'ingénu] Cette femme et Birton et les garnements de son cortége. [Voltaire, Histoire de Jenni, ou Le sage et l'athée] Oh, le petit garnement ! aussi leste que joli. [Beaumarchais, Le mariage de Figaro, ou La folle journée]
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