Le chef branlant, la tête chauve, Les yeux vairons, le regard fauve, L'air farouche d'un Algonquin |
Barb. de Sév. II, 13 |
algonquin |
Aussi ferai-je et cette nuit même |
Barb. de Séville, IV, 1 |
aussi |
Pas mal, en vérité ; vos jambes seulement un peu plus avinées |
Barbier, I, 4 |
aviné, ée |
Eh ! parbleu ! je dirai à celui qui éternue : Dieu vous bénisse, et : va te coucher, à celui qui bâille |
Barbier de Sév. III, 5 |
bénir |
Un pauvre hère qui montre la musique à la pupille, infatué de son art, friponneau, besoigneux, à genoux devant un écu |
Barb. de Sév. I, 6 |
besoigneux, euse |
ce qui est bon à prendre est bon à garder |
Barbier de Sév. IV, 1 |
bon, bonne |
Chérubin : Oh ! que oui, j'oserai ; tu prends sa place auprès de monseigneur, moi celle du comte auprès de toi ; le plus attrapé, c'est Figaro. - Figaro : Le brigandeau ! |
Mar. de Figaro, V, 6 |
brigandeau |
Voici ce qui peut avoir fourni le prétexte d'un aussi plat mensonge aux bulletinistes parisiens |
dans L. DE LOMÉNIE, Beaumarchais et son temps, t. II, p. 575 |
bulletinier |
La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ; croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien.... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l'orage.... telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription |
Barbier de Sév. II, 8 |
calomnie |
Il vous manquait de vous adresser, sans respect pour votre marraine, à sa première camariste |
Le mar. de Fig. I, 9 |
camériste |
Mon cavalier, répondrez-vous à mes questions ? |
Le Mar. de Figaro, V, 12 |
cavalier, ière [1] |
Un mal subit qui le force à garder le lit.... - Garder le lit, Basile ! il a bien fait d'envoyer ; je vais le voir à l'instant. - Quand je dis le lit, monsieur, c'est la chambre que j'entends |
Barbier de Sév. III, 2 |
chambre |
Ah ! ma chanson ! ma chanson est tombée en vous écoutant ; courez, courez donc, monsieur ; ma chanson ! elle sera perdue |
Barb. de Sév. I, 3 |
chanson |
Il chantonnait gaiement |
B. de Sév. I, 2 |
chantonner |
Veux-tu, ma Rosinette, Faire emplette Du roi des maris ? Je ne suis point Tircis ; Mais la nuit, dans l'ombre, Je vaux encor mon prix ; Et quand il fait sombre, Tous les chats sont gris |
le Barbier, III, 5 |
chat, chatte |
Pour un monsieur si chatouilleux, qu'avez-vous trouvé de gai à certain soufflet de tantôt ? |
Mar. de Fig. V, 19 |
chatouilleux, euse |
Le chef branlant, la tête chauve |
Barb. de Sév. II, 13 |
chauve |
Je me suis brûlée en chiffonnant autour de cette bougie |
Barb. de Sév. II, 11 |
chiffonner |
Le nez fait comme un baldaquin, La jambe torte et circonflexe, Le ton bourru, la voix perplexe |
Barbier de Sév. II, 13 |
circonflexe |
Répondez-vous à mes questions ? - Oh ! qui pourrait m'en exempter, monseigneur ? vous commandez à tout ici hors à vous-même |
Mar. de Fig. V, 12 |
commander |
Il faut que votre sexe ait fait une étude bien réfléchie de l'art de se composer pour réussir à ce point |
Mar. de Fig. II, 19 |
composer |
Je soutiens, moi, que c'est la conjonction copulative et.... - Je soutiens, moi, que c'est la conjonction alternative ou |
Mariage de Figaro, III, 15 |
copulatif, ive |
C'est un bon tour que de faire épouser ma vieille gouvernante au coquin qui fit enlever ma jeune maîtresse |
Mar. de Figaro, I, 4 |
coquin, ine |
La calomnie s'élance, étend son vol, tourbillonne.... et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription |
Barb. de Séville, II, 8 |
crescendo |
Si elle vous nomme audacieux, vous l'appellerez cruelle ; les femmes aiment beaucoup qu'on les appelle cruelles |
Barbier, IV, 5 |
cruel, elle |
Au noble hôtel de la Vermine, On est logé très proprement : Rivarol y fait la cuisine, Et Chamcenetz l'appartement |
Épigr. |
cuisine |
Dame ! oui, je lui dis tout.... hors ce qu'il faut lui taire |
Mar. de Fig. III, 9 |
dame [2] |
Depuis, dis-je, qu'il a perdu, par une querelle de jeu, son libertin de fils aîné, tu sais comment tout a changé pour nous |
Mère coup. I, 2 |
de |
Et de trois [bourses] ; celle-ci fut rude à arracher |
Mar. de Fig. V, 19 |
de |
Que tout l'or du monde périsse et que je sois débarrassé de lui |
Mère coup. V, 4 |
débarrassé, ée |
Je m'attendais à des débats, à des objections sans nombre ; et je la trouve juste, bonne, généreuse |
Mère coup. III, 9 |
débat |
Marceline : Il n'arrive jamais que pour nuire. - Figaro : Je m'en vais le faire déchanter |
Mar. de Figaro, IV, 9 |
déchanter |
Les libraires, les censeurs et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux gens de lettres, achevaient de déchiqueter et sucer le peu de substance qui leur restait |
Barb. de Sév. I, 2 |
déchiqueter |
Ce n'est point là non plus l'écrit d'un méchant homme ; un malheureux égarement.... je me sens déchiré |
Mère coup. II, 1 |
déchiré, ée |
Le comte : Gardez-vous bien de lui parler de la lettre. - Bartholo : Avant l'instant décisif ? elle perdrait tout son effet |
Barb. de Sév. III, 2 |
décisif, ive |
Vous rougissiez, vous pleuriez, votre visage était défait.... d'honneur, il l'est encore |
Mariage de Fig. II, 19 |
défait, aite |
Va, mon pauvre Figaro, n'use pas ton éloquence en défaites ; nous avons tout dit |
Mar. de Figaro, II, 20 |
défaite |
Eh ! mon Dieu, monseigneur, c'est qu'on veut que le pauvre soit sans défaut |
Barb. de Sév. I, 2 |
défaut |
On ne sait comment définir le comte ; il est jaloux et libertin |
Mar. de Fig. I, 4 |
définir |
Je suis un peu déformé depuis ce temps-là [depuis ma première jeunesse] |
Barb. de Sév. III, 5 |
déformé, ée |