Rosine : C'est par pure amitié tout ce que je fais. - Figaro : Cela parle de soi ; tudieu ! l'amour a bien une autre allure |
Barb. de Sév. II, 2 |
parler [1] |
Ô vous, qui me reprochez mon père [lequel était horloger], vous n'avez pas l'idée de son généreux coeur ; en vérité, horlogerie à part, je n'en vois aucun contre qui je voulusse le troquer |
4e mémoire. |
part [2] |
Le vin et la paresse se disputent mon coeur.... Eh non, ils ne se le disputent pas, ils y règnent paisiblement ensemble.... Se partagent mon coeur.... Dit-on se partagent ? Eh ! mon Dieu ! nos faiseurs d'opéras comiques n'y regardent pas de si près |
Barb. de Sév. I, 2 |
partager |
Le saint respect des morts doit avoir le pas devant tout |
Mère coupable, III, 8 |
pas [1] |
Figaro : Monsieur passe-t-il chez lui ? - Bartholo : Non, monsieur ne passe point chez lui |
Barbier de Sév. III, 5 |
passer |
Le mot est si mal écrit, il y a un pâté |
Mar. de Fig. III, 15 |
pâté |
Tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure ! |
Mar. de Figaro, III, 5 |
pauvreté |
Ce drôle est toujours le même, et, à moins qu'on ne l'écorche vif, je prédis qu'il mourra dans la peau du plus fier insolent.... |
Mar. de Fig. I, 4 |
peau |
Quand on saute, on se pelotonne.... |
Mar. de Figaro, II, 21 |
pelotonner |
Le comte : Sa probité ? - Figaro : Tout juste autant qu'il en faut pour n'être point pendu |
Barb. de Sév. I, 4 |
pendre |
Nous sommes tout percés ; charmant temps pour aller en bonne fortune |
Barb. de Sév. IV, 5 |
percé, ée [1] |
Le comte : Ah ! qu'il consente à tout, et je ne lui demande rien. - Figaro : Que la quittance de mes cent écus : ne perdons pas la tête |
Barb. de Sév. IV, 8 |
perdre |
Viens donc, malheureux ! tu me perds |
Barb. de Sév. I, 2 |
perdre |
Tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer.... |
Mar. Fig. v, 3 |
perdu, ue |
Notre maître est sombre à périr |
Mère coupable, III, 1 |
périr |
Vous faites ici l'amour en perspective |
Barb. de Sév. I, 4 |
perspective |
Passer ainsi la vie à chamailler, c'est peser sur le collier sans relâche comme les malheureux chevaux de la remonte des fleuves |
Mar. de Figaro, III, 16 |
peser |
Ce Figaro pèse sur ma poitrine |
Mère coupable, IV, 3 |
peser |
Peste ! comme l'utilité vous a bientôt rapproché les distances ! |
Barb. de Sév. I, 4 |
peste |
Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits |
Mar. de Figaro, v, 3 |
petit, ite |
Fi donc, trembler ! mauvais calcul, madame ; quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur |
Barb. de Sév. II, 2 |
peur |
Il ne me restait plus qu'à voler ; je me fais banquier de pharaon |
Mar. de Fig. V, 3 |
pharaon [2] |
D'abord un bruit léger [une calomnie], rasant le sol de la terre, comme l'hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file et sème en courant le trait empoisonné |
Barb. de Sév. II, 8 |
pianissimo |
Telle bouche le recueille [un bruit calomnieux], et piano, piano vous le glisse en l'oreille adroitement |
Barb. de Sév. II, 8 |
piano [1] |
Eh comment diable ! je ne ferais pas mieux, moi qui m'en pique [de versifier] |
Barb. de Sév. I, 6 |
piquer |
Un dieu m'a mis sur votre piste |
Mère coup. II, 8 |
piste |
Non, j'entendrai debout ; vous savez qu'en parlant je ne saurais tenir en place |
Mère coupable, IV, 13 |
place |
Figaro : On fait comme on peut : mettez-vous à ma place. - Bartholo : Me mettre à votre place ! ah ! parbleu, je dirais de belles sottises |
le Barb. de Sév. III, 5 |
place |
On pensa à moi pour une place ; mais, par malheur, j'y étais propre : il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint |
Mar. de Fig. v, 3 |
place |
Chacun a bien fait son devoir, ne plaignons point quelques moments de trouble |
Mère coup. V, 8 |
plaindre |
Rosine : Si vous pouviez me plaire, ah ! comme je vous aimerais ! - Bartholo : Je te plairai, je te plairai ; quand je te dis que je te plairai |
Barb. de Sév. II, 15 |
plaire |
Voilà bien du train pour un pot de fleurs ! combien te faut-il, pleurard, avec ta giroflée ? |
Mar. de Fig. II, 21 |
pleurard |
court, jeune vieillard, gris pommelé |
Barbier de Séville, I, 4 |
pommelé, ée |
Mes chers enfants, je vous porte en mon coeur |
Mère coupable, II, 16 |
porter [1] |
Ce misérable enfant qui porte les traits d'un perfide |
Mère coupable, I, 8 |
porter [1] |
En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c'est jouir qui rend heureux |
Barb. de Sév. IV, 1 |
posséder |
Basile : Ah ! je n'irai pas lutter contre le pot de fer, moi qui ne suis.... - Figaro : Qu'une cruche ! |
Mar. de Fig. II, 23 |
pot |
Vous voyant ici à consulter, j'ai pensé que vous poursuiviez le même objet |
Barb. de Sév. III, 5 |
poursuivre |
J'aime mieux craindre sans sujet que de m'exposer sans précaution |
Barb. de Sév. II, 4 |
précaution |
En précipitant trop les choses, on se précipite avec elles |
Mère coupable, IV, 3 |
précipiter |