Ô mon Dieu, tu permets qu'en partie je répare la faute involontaire qu'un insensé me fit commettre ; que j'aie, de mon côté, quelque chose à remettre à cet époux que j'offensai |
Mère coup. III, 2 |
remettre |
Il a la physionomie toute renversée ; allez vous coucher |
Barb. de Sév. III, 11 |
renversé, ée |
Dans les cas difficiles à juger, une bourse d'or me paraît toujours un argument sans réplique |
Barb. de Sév. IV, 1 |
réplique |
La voilà qui reprend ses sens |
Barb. de Sév. IV, 6 |
reprendre |
Ce reptile vous a sifflé que j'étais là pour trahir vos secrets ? |
Mère coupable, III, 9 |
reptile |
Voyant à Madrid que la république des lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres |
Barb. de Sév. I, 2 |
république |
Le comte : Une réputation détestable ! - Figaro : Et si je vaux mieux qu'elle ? y a-t-il beaucoup de seigneurs qui puissent en dire autant ? |
Mariage de Figaro, III, 5 |
réputation |
Je conviens qu'à la vérité la génération passée ressemblait beaucoup à ma pièce ; que la génération future lui ressemblera beaucoup aussi ; mais que, pour la génération présente, elle ne lui ressemble aucunement ; que je n'ai jamais rencontré ni mari suborneur, ni seigneur libertin, ni courtisan avide |
Préf. du Mar. de Fig. |
ressembler |
De retour à Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talents littéraires |
Barbier de Sév. I, 2 |
retour |
Je m'en rapporte à votre confrère, qui est là rêvassant |
Barb. de Sév. III, 5 |
rêvasser |
Un jeune bachelier de mes parents, de la plus grande espérance, plein d'esprit, de sentiments, de talents, et d'une figure fort revenante |
Barb. de Sév. II, 2 |
revenant, ante [1] |
Excellents ! admirables [des bonbons à propos desquels Figaro dit d'abord ne pas savoir de quoi on lui parle] ! Oui sans doute, monsieur le barbier, revenez sur vos pas ! vous faites là un joli métier |
Barbier de Sév. III, 5 |
revenir |
Voilà je ne sais combien de fois que je prends la plume pour faire l'article Marin.... malgré la nausée, il faut toujours y venir ; allons donc, une bonne résolution, et finissons, quitte à se rincer la bouche après en avoir parlé |
4e mém. |
rincer |
Le mal [la calomnie] est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable |
Barb. de Sév. II, 8 |
rinforzando |
Donner le change aux petites passions de M. le comte, étriller rondement M. du Bazile |
Mar. de Figaro, I, 2 |
rondement |
Puis les tient-on fâchés tout rouge, avec un brin d'intrigue on les mène où l'on veut |
Mar. de Fig. II, 2 |
rouge [1] |
Voyez la rougeur de ce coupable : en a-t-il un pied sur les joues ! |
Mar. de Fig. II, 4 |
rougeur |
Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis |
Mar. de Fig. V, 3 |
route |
Comme vous rudoyez le pauvre monde ! |
Barb. de Sév. III, 5 |
rudoyer |
J'ai voulu ruser avec eux ; ils m'ont traité comme un enfant |
Mar. de Figaro, V, 19 |
ruser |
Le grand air l'aura saisi |
Barb. de Sév. III, 12 |
saisir |
On est tout surpris, un beau soir, de trouver la satiété où l'on cherchait le bonheur |
Mar. de Figaro, V, 7 |
satiété |
Le comte : Savez-vous lire, docteur.... Barbe à l'eau ? - Bartholo : Autre question saugrenue |
Barb. de Sév. II, 13 |
saugrenu, ue |
L'autre qui depuis trois heures éternue à se faire sauter le crâne et jaillir la cervelle |
Barb. de Sév. III, 5 |
sauter |
J'ai quitté Madrid, et, mon bagage en sautoir, parcourant philosophiquement les deux Castilles.... |
Barb. de Sév. I, 2 |
sautoir |
Je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir |
Mar. de Figaro, V, 3 |
savoir-faire |
Ah ! les scélérats d'hommes ! quand on les étranglerait tous .... |
Mère coup. I, 4 |
scélérat, ate |
Je voudrais finir par quelque chose de beau, de brillant, de scintillant, qui eût l'air d'une pensée |
Barb. de Sév. I, 2 |
scintillant, ante |
Quelle est donc la sèche amitié qui repousse mes confidences ? |
Mère coupable, I, 10 |
sec, sèche |
Qui diable est-ce donc qu'on trompe ici ? tout le monde est dans le secret ! |
Barb. de Sév. III, 11 |
secret [2] |
On dit que c'est un métier [celui de courtisan] si difficile ! - Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois mots |
Mariage de Fig. II, 2 |
secret [2] |
Les misérables femmes, en se laissant séduire, ne savent guère les maux qu'elles apprêtent |
Mère coup. II, 2 |
séduire |
Il se met en marche à reculons, danse en chantant la séguedille suivante |
Mar. de Fig. II 23 |
séguedille |
Marceline : Sémillant, généreux, généreux.... - Bartholo : Comme un voleur. - Marceline : Comme un seigneur |
Mar. de Fig. I, 4 |
seigneur |
Des sels ! des sels ! Suzanne ! un million, si vous la sauvez |
Mère coupable, IV, 15 |
sel |
D'abord un bruit léger.... pianissimo, murmure et file et sème en courant le trait empoisonné |
Barb. de Sév. II, 8 |
semer |
Bartholo : Je n'aime point qu'on regarde ma femme de si près. - Le comte : Elle est votre femme ? - Bartholo : Eh quoi donc ? - Le comte : Je vous ai pris pour son bisaïeul paternel, maternel, sempiternel |
le Barbier de Séville, II, 14 |
sempiternel, elle |
Il y a de la naïveté [dans cette romance].... du sentiment même |
M. de Figaro, II, 4 |
sentiment |
D'honneur, il sent la fièvre d'une lieue |
Barb. de Sév. III, 11 |
sentir |
Qui est-ce qui dit mon père, à la cour ? Monsieur, appelez-moi monsieur ! vous sentez l'homme du commun ! |
Mère coupable, I, 12 |
sentir |