S'il suffit d'être homme pour nous plaire, pourquoi donc me déplaisez-vous si fort ? |
Barb. de Sév. II, 4 |
fort, orte |
Pour tirer parti des gens de ce caractère, il ne faut qu'un peu leur fouetter le sang ; c'est ce que les femmes entendent si bien |
Mar. de Fig. II, 2 |
fouetter |
Qu'on me dise qui diable lui a fourré dans la tête de ne plus vouloir prendre leçon de don Bazile ? |
Barb. de Sév. III, 1 |
fourrer |
Je vais, d'un seul coup de baguette, endormir la vigilance, éveiller l'amour, égarer la jalousie, fourvoyer l'intrigue |
Barb. de Sév. I, 6 |
fourvoyer |
Frappe, mon Dieu ; car je l'ai mérité |
Mère coup. IV, 13 |
frapper |
Un pauvre hère qui montre la musique à sa pupille, infatué de son art, friponneau, besoigneux, à genoux devant un écu |
Barb. de Sév. I, 6 |
friponneau |
Figaro : Je ne sais ce qui m'est entré dans l'oeil. - Bartholo : Ne frottez donc pas |
Barb. de Sév. III, 12 |
frotter |
C'est un beau gros, court, jeune vieillard, gris pommelé, rusé, rasé, blasé, qui guette et furète et gronde et geint tout à la fois |
Barbier, I, 4 |
fureter |
Pourquoi non ? la rage de sauter peut gagner, voyez les moutons de Panurge |
Mar. de Figaro, IV, 6 |
gagner |
Un temps de galop jusqu'à la ferme |
Mar. de Fig. I, 11 |
galop |
Ah ! monseigneur ! mon cher monseigneur ! vous voulez m'en donner.... à garder ? |
Mar. de Figaro, I, 2 |
garder |
Ah ! comme je leur en garde, morbleu ! |
Barb. de Sév. I, 2 |
garder |
Oh, le petit garnement ! aussi leste que joli |
Mar. de Figaro, II, 15 |
garnement |
J'ai fait une gaucherie en éloignant Basile |
Mar. III, 5 |
gaucherie |
C'est un beau, gros, court, jeune vieillard, gris pommelé, rusé, rasé, blasé, qui guette, et furette, et gronde, et geint tout à la fois |
Barb. de Sév. I, 4 |
geindre |
La politique, l'intrigue, volontiers ; mais, comme je les crois un peu germaines, en fasse qui voudra |
Mar. de Figaro, III, 5 |
germain, aine [1] |
L'invraisemblable du roman, l'énormité des faits, l'enflure des caractères, le gigantesque des idées et la bouffissure du langage |
Barb. de Sév. Préface |
gigantesque |
Chante-t-il ? - Oh ! madame, je suis si tremblant. - Et gnian, gnian, gnian, gnian, gnian ; dès que madame le veut, modeste auteur ! je vais l'accompagner |
Mar. de Fig. I, 4 |
gnian, gnian |
Diable ! c'est une belle langue que l'anglais ; il en faut peu pour aller loin ; avec goddam, en Angleterre, on ne manque de rien.... les Anglais, à la vérité, ajoutent par-ci par-là quelques autres mots en conversant ; mais il est bien aisé de voir que goddam est le fond de la langue |
Mar. de Fig. III, 5 |
goddam |
Dans un gouffre allumé, Suzon, oui, je m'y jetterais plutôt que de lui nuire |
Mar. de Fig. II, 14 |
gouffre |
Je me suis donné contre la grille une si fière gourde à la main, que je ne peux plus remuer ni pied ni patte de ce doigt-là |
Mar. de Figaro, II, 21 |
gourde [2] |
Ce matin, comptant partir, j'arrangeais la gourmette de mon cheval ; il a donné de la tête, et la bossette m'a effleuré le bras |
Mar. de Fig. II, 6 |
gourmette |
Suzanne, des gouttes à ta maîtresse ! tu sais comment je les prépare |
Mère coupable, IV, 18 |
goutte [1] |
Venez-vous purger encore, saigner, droguer, mettre sur le grabat toute ma maison ? |
Barb. de Séville, III, 5 |
grabat |
Avec un grain de caprice tu seras la plus agaçante maîtresse |
Mar. de Figaro, v, 7 |
grain |
Un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal |
Barb. de Sév. I, 2 |
grand, ande |
Primo, la maison que j'occupe appartient au docteur qui m'y loge gratis ; et moi, en reconnaissance, je lui promets dix pistoles d'or par an gratis aussi |
Barb. de Sév. I, 4 |
gratis |
Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec, je l'extermine |
Mar. de Figaro, III, 15 |
grec, ecque |
Est-ce que tu fais aussi des vers ? je t'ai vu là griffonnant sur ton genou et chantant dès le matin |
Barb. de Sév. I, 2 |
griffonner |
M'est avis que c'était plutôt.... comme qui dirait le gringalet de page |
Mar. de Fig. II, 21 |
gringalet |
Il est gris dès le matin |
Mar. de Figaro, II, 21 |
gris, ise |
Ils étaient tous contre moi ; je me suis fourré la tête dans un guêpier |
Barb. de Sév. IV, 8 |
guêpier |
Chanter sans guitare à Séville, vous seriez bientôt reconnu, ma foi, bientôt dépisté |
Barbier, I, 6 |
guitare |
Tel rit d'un juge en habit court, qui tremble au seul aspect d'un procureur en robe |
Mar. de Fig. III, 4 |
habit |
Vous le prenez bien haut, monsieur ! sachez que, quand je dispute avec un fat, je ne lui cède jamais |
Barb. de Sév. III, 5 |
haut, aute |
Présentez-vous chez le docteur en habit de cavalier, avec un billet de logement ; il faudra bien qu'il vous héberge |
Barb. de Sév. I, 4 |
héberger |
Le comte : Quel est donc ce Basile qui se mêle de son mariage ? - Figaro : Un pauvre hère qui montre la musique à sa pupille |
Barb. de Sév. I, 6 |
hère [1] |
Que viens-tu faire en cette maison à des heures indues ? - Heure indue ! monsieur voit bien qu'il est aussi près du matin que du soir |
Barbier, IV, 8 |
heure |
Quand on veut vivre dans un pays, il n'en faut pas heurter les préjugés |
Mère coup. I, 5 |
heurter |
Aux enfants tout sert de hochet |
Mar. de Fig. IV, 8 |
hochet [1] |