| Eh ! eh ! notre ami, cela vous contrarie et vous dégrise un peu |
Barb. de Sév. II, 14 |
dégriser |
| Envahir les biens d'une maison qui se délabre |
Mère coup. I, 2 |
délabrer |
| Je suis la pauvre comtesse Almaviva, la triste femme délaissée que vous n'aimez plus |
Mar. de Fig. II, 19 |
délaissé, ée |
| Délogez à l'instant ! - Déloger ! ah fi ! que c'est mal parler ! |
Barb. de Sév. II, 12 |
déloger [1] |
| Que peut requérir la demanderesse ? mariage, à défaut de payement |
Mar. de Fig. III, 15 |
demandeur, euse |
| Comme il fait surtout des efforts pour dénaturer sa fortune |
Mère coup. I, 2 |
dénaturer |
| Joli oiseau, ma foi ! difficile à dénicher |
Barb. de Sév. I, 4 |
dénicher [1] |
| J'avais quelque envie de t'emmener à Londres, courrier de dépêches |
Mar. de Fig. III, 5 |
dépêche |
| Chanter sans guitare à Séville ! vous seriez bientôt reconnu ma foi, bientôt dépisté |
Barb. de Sév. I, 6 |
dépisté, ée |
| Le mari de ta mère était fort dérangé ; en mourant, il ne laissa rien |
Mère coup. II, 3 |
dérangé, ée |
| Quel intérêt assez pressant lui fait faire une telle école, desserre les dents d'un tel homme ? |
Mère coupable, II, 7 |
desserrer |
| J'errais de plaine en plaine Au gré du destrier |
Mar. de Fig. II, 4 |
destrier |
| Antonio : Il n'y a que moi qui prends soin de votre jardin ; il y tombe un homme, et vous sentez que ma réputation en est effleurée. - Suzanne à Figaro : Détourne, détourne. - Figaro : Tu boiras donc toujours |
Mar. de Fig. II, 21 |
détourner |
| Dévoiler la honte d'un père, ce serait un crime |
Mère coup. II, 20 |
dévoiler |
| Brid'oison : Mais si tu dois et que tu ne payes pas...? - Figaro : Alors, monsieur voit bien que c'est comme si je ne devais pas |
Mariage, III, 13 |
devoir [1] |
| Nous servions dans le même régiment, dont je vous dois d'être major |
Mère coup. I, 8 |
devoir [1] |
| N'est-ce pas Double-Main le greffier ? - Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers. - Manger ! je suis garant qu'il dévore |
Mar. de Fig. III, 13 |
dévorer |
| Que voulez-vous ! ce diable d'homme a toujours ses poches pleines d'arguments irrésistibles |
Barb. de Sév. IV, 8 |
diable |
| La nuit est noire en diable |
Mariage de Fig. V, 3 |
diable |
| Diantre soit des femmes qui fourrent des épingles partout ! |
Mar. de Fig. IV, 9 |
diantre |
| Tu éternueras dimanche [Bartholo parlant à un domestique qui éternuait sans cesse] |
Barbier, II, 7 |
dimanche |
| Vous avez lésiné sur les frais ; et, dans l'harmonie du bon ordre, un mariage inégal, un jugement inique, un passe-droit évident sont des dissonances qu'on doit toujours préparer et sauver par l'accord parfait de l'or |
Barbier de Sév. II, 8 |
dissonance |
| Le poste n'était pas mauvais, parce qu'ayant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux hommes de bonnes médecines de cheval |
Barb. de Sév. I, 2 |
district |
| Aujourd'hui ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le chante |
Barb. de Sév. I, 2 |
dit, dite [1] |
| Effrayons d'abord la Suzanne sur la divulgation des offres qu'on lui fait |
Mar. de Fig. I, 4 |
divulgation |
| Bras dodus, bouche rosée |
Barbier de Sév. II, 2 |
dodu, ue |
| La chère Suzanne, chargée de toute la confiance, sere notre surintendante, commandera la domesticité |
Mère coup. I, 4 |
domesticité |
| Et faut bien que ça soit vrai, car j'ai commencé à me douloir dans tous les membres |
Barb. de Sév. II, 6 |
douloir (se) |
| Vous iniuriez toujours notre pauvre siècle. - Pardon de la liberté ; qu'a-t-il produit pour qu'on le loue ? sottises de toute espèce, la liberté de penser, l'attraction, l'électricité, le tolérantisme, l'inoculation, le quinquina, l'encyclopédie et les drames |
Barbier de Séville, I, 3 |
drame |
| J'eus la faiblesse de vous présenter en différents temps deux tristes drames ; production monstrueuse, comme on sait ; car, entre la tragédie et la comédie, on n'ignore plus qu'il n'existe rien |
ib. Préface |
drame |
| Cent fois je t'ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit |
Figaro, III, 5 |
droit, droite [1] |
| Marceline : C'est une si jolie personne que madame. - Suzanne : Eh mais, assez pour désoler madame. - Marceline : Surtout bien respectable. - Suzanne : C'est aux duègnes à l'être. - Marceline, outrée : Aux duègnes ! aux duègnes ! |
Mar. de Fig. I, 5 |
duègne |
| Dulciter, papa, chacun son affaire |
Barbier de Séville, II, 14 |
dulciter |
| Et voilà mon Marin [avocat de la partie adverse], les bras retroussés jusqu'au coude et pêchant le mal en eau trouble |
4e mémoire. |
eau |
| Les Français sont comme les enfants qui braillent lorsqu'on les éberne |
dans le Dict. de POITEVIN. |
éberner |
| Bartholo : La demoiselle est mineure. - Figaro : Elle vient de s'émanciper |
Barbier, IV, 8 |
émanciper |
| Ô ces femmes ! voulez-vous donner de l'adresse à la plus ingénue, enfermez-la |
Barbier, I, 4 |
enfermer |
| Je me suis enferré de dépit |
Barbier, III, 2 |
enferrer |
| Il exhale un tel feu qu'il m'a presque enfiévré de sa passion |
Barbier, II, 2 |
enfiévrer |
| Le comte à part : Il veut rester ; j'entends.... Suzanne m'a trahi. - Figaro : Je l'enfile et le paye en sa monnaie |
Mar. de Figaro, III, 5 |
enfiler |