enferrer
vt (an-fè-ré)
- 1Enfoncer le fer d'une arme dans le corps de quelqu'un. Enferrer son adversaire.
- 2Placer les coins de fer dans les joints des blocs d'ardoise.
- 3S'enferrer, vpron Se percer de l'épée de son adversaire. Il s'est enferré lui-même. Ils se sont enferrés l'un l'autre.
Quand elle s'enferrerait d'elle-même par désespoir, en voyant son frère l'épée à la main
. [Corneille, Ex. d'Hor.]Fig. S'embrouiller, se prendre à ses propres paroles, à ses propres piéges, se compromettre.
Courage, s'il se peut enferrer tout de bon, Nous nous ôtons du pied une fâcheuse épine
. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps]Laval se garda bien de s'enferrer dans aucune particularité d'occasion ou de date
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Il vaut mieux, interrompit Pompée en s'enferrant de lui-même, faire transporter ici vos coffres
. [Lesage, Guzman d'Alfarache]Je me suis enferré de dépit
. [Beaumarchais, Le barbier de Séville, ou La précaution inutile]
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