enfermé, ée
part. passé. (an-fèr-mé, mée)
- 1Mis en un lieu fermé. Du linge enfermé dans une armoire. Enfermé dans une prison.
Au sérail des soudans dès l'enfance enfermée
. [Voltaire, Zaïre]J'ai trouvé ce billet enfermé dans son sein
. [Racine, Bajazet]Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé
. [Racine, Athalie]Je demandai à Dumont s'il ne fallait pas être plus fou que les plus enfermés pour concevoir un projet si radicalement insensé
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Terme de marine. Navire enfermé, navire placé entre des terres ou entouré de glaces.
Substantivement. Celui qui est enfermé. Les enfermés périssaient.
De là [la constitution Unigenitus] ce peuple entier d'exilés et d'enfermés dans les prisons et beaucoup dans les cachots, et le trouble et la subversion dans les monastères
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Terme de zoologie. Les enfermés, famille de mollusques de l'ordre des conchifères ou acéphales testacés.
- 2Environné, circonscrit.
La vue présente aux yeux divers coteaux dont cette campagne est enfermée
. [Corneille, La toison d'or] - 3Contenu.
Vous avez quelque sujet de prétendre qu'elle [la conséquence] n'est pas enfermée dans le principe
. [Pascal, Réfut. de la rép. à la 12e lettre.] - 4 nm Sentir l'enfermé, exhaler une odeur que contractent souvent les choses enfermées. On dit, dans le même sens et plus souvent, sentir le renfermé.
- rechercher