Figaro : J'étais né pour être courtisan. - Suzanne : On dit que c'est un métier si difficile. - Figaro : Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois mots |
Mar. de Fig. II, 3 |
prendre |
Eh ! c'est toi qui es un innocent de venir te prendre au piége apprêté pour un autre |
Mar. de Figaro, V, 8 |
prendre |
Basile : Puis comme dit le proverbe, ce qui est bon à prendre.... - Bartholo : J'entends, Est bon.... - Basile : à garder |
Barb. de Sév. IV, 1 |
prendre |
Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer |
Barb. de Sév. I, 2 |
presser |
Asseyez-vous, monsieur, je vous conjure, et prêtez-moi votre attention |
Mère coup. IV, 13 |
prêter |
Je la préviens sur tout, et la comble de présents |
Mar. de Fig. III, 5 |
prévenir |
Ah la pauvre petite ! comme elle tremble en chantant ! elle est prise, monseigneur |
Barb. de Sév. I, 6 |
pris, ise |
Paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux |
Mar. de Figaro, III, 5 |
profond, onde |
Va te promener, la honte ! je veux rire et pleurer en même temps ; on ne sent pas deux fois ce que j'éprouve |
Mar. de Fig. III, 18 |
promener |
On pensa à moi pour une place ; mais par malheur j'y étais propre |
Mar. de Fig. v, 3 |
propre |
Ah ! voilà notre imbécile avec ses vieux proverbes ! hé bien ! pédant, que dit la sagesse des nations ?... |
Mar. de Fig. I, 11 |
proverbe |
Toujours amère et provocante ! |
Mar. de Fig. I, 4 |
provocant, ante |
S't s't ; ramassez vite et sauvez-vous |
le Barbier de Séville, I, 3 |
psitt |
Puissamment raisonné ! |
Barb. de Sév. I, 2 |
puissamment |
On m'a desservi auprès des puissances |
Barb. de Sév. I, 2 |
puissance |
Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! |
Mar. de Fig. V, 3 |
puissant, ante |
Cette personne est... la pupille de votre tuteur |
le Barb. II, 2 |
pupille [1] |
Il [Marin le gazetier] a tant fait par ses journées, qu'enfin nous avons vu de nos jours le corsaire allant à Versailles, tiré à quatre chevaux sur la route |
4e mémoire. |
quatre |
Ma boutique à quatre pas d'ici, peinte en bleu, vitrage en plomb, trois palettes en l'air |
Barb. de Sév. I, 6 |
quatre |
Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! |
Mar. de Figaro, V, 3 |
quatre |
Quel homme est-ce ? - C'est un beau, court, jeune vieillard..., rusé, rasé.... |
Barb. de Sév. I, 4 |
quel, quelle |
Bartholo : Comment ! je vous demande à tous deux s'il est entré quelqu'un chez Rosine, et vous ne me dites pas que ce barbier....L'Eveillé : Est-ce que c'est quelqu'un donc, M. Figaro ? |
Barb. de Sév. II, 7 |
quelqu'un, une |
Le tout embrassé d'une soutanelle doublée de gazettes, et surmonté d'un bonnet carré, avec cette légende à la houppe : Qu'es-aco, Marin ? |
4e mémoire |
qu'es-aco |
Souviens-toi.... qu'ils [les grands] ont quinze et bisque sur nous par leur état |
Mar. de Fig. V, 2 |
quinze |
À peine a-t-il son habit d'officier qu'il porte la main à l'épée aux premières railleries du comte sur le quiproquo d'un soufflet |
Préface du Mar. de Fig. |
quiproquo |
Savez-vous bien, madame, que je prouve déjà près de vingt ans de noblesse ; que cette noblesse est bien à moi, en bon parchemin scellé du grand sceau de cire jaune ; qu'elle n'est pas, comme celle de beaucoup de gens, incertaine et sur parole, et que personne n'oserait me la disputer, car j'en ai quittance ? |
Mém. rép. à Mme Goëzman. |
quittance |
Te voilà, Florestine ; je te trouve radieuse ; mais voyez donc comme elle est fraîche et belle |
Mère coup. II, 4 |
radieux, euse |
Mais quel radotage me faites-vous là, Basile ? |
Barb. de Sév. II, 8 |
radotage |
Nous ne sommes pas ici en France, où l'on donne toujours raison aux femmes |
Barb. de Sév. II, 15 |
raison |
Suzanne : Elle me déplaît. - Figaro : On dit une raison. - Suzanne : Si je n'en veux pas dire ? |
Mar. de Figaro, I, 1 |
raison |
De l'esprit pour s'avancer ? Monseigneur se rit du mien ; médiocre et rampant ; et l'on arrive à tout |
Mar. de Figaro, III, 5 |
rampant, ante |
Bien rosser et garder rancune est aussi par trop féminin |
Mar. de Figaro, V, 8 |
rancune |
Le comte : Ah ! Figaro, mon ami, tu seras mon ange, mon libérateur, mon dieu tutélaire. - Figaro : Peste ! comme l'utilité vous a bientôt rapproché les distances ! |
Barb. de Sév. I, 4 |
rapprocher |
D'abord un bruit léger rasant le sol de la terre comme l'hirondelle avant l'orage |
Barb. de Sév. II, 8 |
raser |
Bridoison : A-t-il vu mon secrétaire, ce bon garçon ? - Figaro : N'est-ce pas Doublemain, le greffier ? - Bridoison : Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers |
Mar. de Figaro, III, 13 |
râtelier |
Figaro : J'étais né pour être courtisan. - Suzane : On dit que c'est un métier si difficile ! - Figaro : Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois mots |
Mar. de Fig. II, 2 |
recevoir [1] |
Nous serons bien heureux s'il [Bartholo] ne vous reconnaît pas, vous qu'il n'a jamais vu |
Barb. de Sév. I, 4 |
reconnaître |
Il faut bravement nous recorder : ne faisons point comme ces acteurs qui ne jouent jamais si mal que le jour où la critique est le plus éveillée |
Mar. de Figaro, I, 11 |
recorder [1] |
Mon terme était échu ; je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque |
Mar. de Fig. V, 3 |
recors |
Rosine : Et vous appelez cela un défaut ? - Figaro : à la vérité ce n'en est un que relativement à sa mauvaise fortune |
Barb. de Sév. II, 2 |
relativement |