Elle a converti son docteur, cette fine langue dorée |
Mar. de Fig. IV, 1 |
langue |
Vous feriez bien mieux, monsieur le raisonneur, de me payer mes cent écus et les intérêts, sans lanterner |
Barb. de Sév. III, 5 |
lanterner |
Bartholo : De sa femme ? - Rosine : Je ne la suis pas encore |
Barbier de Sév. II, 15 |
le, la, les [2] |
Le comte : Rosine ! - La comtesse : Je ne la suis plus cette Rosine que vous avez tant poursuivie |
Mar. de Fig. II, 19 |
le, la, les [2] |
Abîmé de dettes et léger d'argent |
Barb. de Sév. I, 2 |
léger, ère |
C'est une légion de diables enfermés dans un seul pourpoint |
Mère coup. II, 21 |
légion |
Vous avez lésiné sur les frais |
Barb. de Séville, II, 8 |
lésiner |
Qu'il fasse des libelles, dernière ressource des lâches |
Mère coup. V, 8 |
libelle |
D'honneur, il sent la fièvre d'une lieue |
Barb. de Sév. III, 11 |
lieue |
Présentez-vous chez le docteur en habit de cavalier, avec un billet de logement |
Barb. de Sév. I, 4 |
logement |
Depuis mon voyage à Madrid, je suis exempt de loger des gens de guerre |
Barb. de Sév. II, 14 |
loger |
Lisez le billet doux [billet de logement] que notre maréchal des logis vous écrit |
Barb. de Sév. II, 14 |
logis |
Pourquoi faut-il qu'il y ait toujours du louche en ce que tu fais ? |
Mar. de Fig. III, 5 |
louche [1] |
Seigneur Bartholo, si vous avez souvent des lubies comme celles dont le hasard me rend témoin, je ne suis plus étonné de l'éloignement que mademoiselle a pour devenir votre femme |
Barb. de Sév. III, 12 |
lubie |
Ce profond machinateur a su les entraîner de l'Andalousie en ce pays |
Mère coup. I, 2 |
machinateur, trice |
S'il machinait quelqu'autre intrigue, il faudrait tout recommencer |
Mar. de Figaro, III, 18 |
machiner |
Le lieu, le temps, l'auditoire à ma dévotion, et la magie d'une lecture adroite assurant mon succès, je glissais sur le morceau faible, en appuyant sur les bons endroits |
Barb. de Sév. Préface |
magie |
Pas plus de page que sur ma main ; voilà le paquet |
Mar. de Fig. I, 10 |
main |
Il aura la grande main sur tout |
Mère coupable, I, 4 |
main |
Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur |
le Barb. de Sév. II, 2 |
mal, ale |
La comtesse : Si quelqu'un entrait ? - Suzanne : Est-ce que nous faisons du mal donc ? |
Mar. de Fig. II, 4 |
mal, ale |
Après quelques plaintes sur la fausseté des calomnies et l'indécence des outrages répandus dans un mémoire signé, dit-on, Beaumarchais Malbête [Me Malbeste était l'avocat de Beaumarchais], le gazetier de France entreprend de se justifier par un petit manifeste signé Marin, qui n'est pas Malbête |
Supplém. au 1er mém. à cons. note 1 |
mal, ale |
Devais-je m'expliquer devant un malheureux valet ? |
Mère coup. II, 20 |
malheureux, euse |
Que ce diable d'homme est rude à manier ! |
Barb. de Sév. III, 3 |
manier [1] |
Il vous sied bien, manipuleur ignorant, de ravaler ainsi le premier, le plus grand et le plus utile des arts ? |
Barb. de Sév. II, 13 |
manipuleur |
Vous me manquez, monsieur ; je vais m'en plaindre à votre maître |
Mère coup. I, 3 |
manquer |
Et vive la jalousie ! elle ne vous marchande pas |
Mariage de Figaro, III, 18 |
marchander |
Voyant à Madrid que la république des lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que.... tous les insectes, les moustiques, les cousins, les critiques, les maringouins, les envieux, les feuillistes, les libraires, les censeurs et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux gens de lettres.... |
Barb. de Sév. I, 2 |
maringouin |
Et vous, ma mère, embrassez-moi le plus maternellement que vous pourrez |
Mar. de Fig. III, 16 |
maternellement |
Personne ne trouve mauvais qu'on tue une bête enragée |
Mère coupable, V, 7 |
mauvais, aise |
Oh ! le mauvais ! Ah ! petite mauvaise ! Là, là, mauvaise, Dieu vous apaise ! il n'en sera que ce que vous voulez |
Mar. de Fig. I, 9 |
mauvais, aise |
Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien |
Barb. de Sév. II, 8 |
méchanceté |
Susciter une méchante affaire, à la bonne heure |
Barb. de Sév. II, 8 |
méchant, ante |
Ayant le district des pansements et des drogues [dans un haras], je vendais souvent aux hommes de bonnes médecines de cheval.... - Le comte : Qui tuaient les sujets du roi |
Barb. de Sév. I, 2 |
médecine |
Un Bazile ! il médirait qu'on ne le croirait pas |
Barb. de Sév. II, 9 |
médire |
L'entreprendre sans succès, c'est lui ménager un triomphe |
Mère coupable, V, 4 |
ménager [1] |
Ce n'est rien d'entreprendre une chose dangereuse ; mais d'échapper au péril en la menant à bien.... |
Mar. de Fig. I, 1 |
mener |
Figurez-vous la plus jolie petite mignonne, douce, tendre, accorte et fraîche, agaçant l'appétit, pied furtif, taille adroite, élancée |
Barb. de Sév. II, 2 |
mignon, onne |
Il aurait la mine bien longue, s'il était instruit qu'à minuit.... |
Mère coup. IV, 3 |
mine [1] |
Grâce à l'Ariane Suzon, je tiens le fil du labyrinthe, et le Minotaure est cerné |
Mère coupable, II, 7 |
minotaure |