C'est ce gros enflé de conseiller |
Mar. de Fig. III, 16 |
enflé, ée |
J'ai chez moi cette gazette enliassée avec d'autres pièces |
dans le Dict. de BESCHERELLE |
enliasser |
Rosine : L'ennui me tue. - Figaro : Je le crois ; il n'engraisse que les sots |
Barb. de Sév. I, 2 |
ennui |
Bavard enragé, laissez-nous |
Mar. de Figaro, I, 3 |
enragé, ée |
Quand j'aurai l'agrément du roi pour l'échange entamé de toutes mes terres d'Espagne contre des biens dans ce pays |
Mère coup. I, 6 |
entamé, ée |
Que de mensonges entassés pour cacher un seul fait ! |
Barbier, II, 11 |
entassé, ée |
Je n'ai fait que l'entre-lire |
dans le Dict. de BESCHERELLE |
entre-lire |
La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre |
Barbier, I, 6 |
entreprendre |
Et Suzanne mon épousée, où croyez-vous qu'elle soit ? |
Mar. de Fig. v, 8 |
épousée |
Eh bien, espiègle, vous n'applaudissez pas ? |
Mar. de Fig. I, 10 |
espiègle |
Que direz-vous, monsieur le zélé, à ce malheureux qui bâille et dort tout éveillé, et à l'autre qui depuis trois heures éternue à se faire sauter le crâne et jaillir la cervelle ? que leur direz-vous ? - Ce que je leur dirai ? - Oui ! - Eh ! parbleu ! je dirai à celui qui éternue, Dieu vous bénisse, et va te coucher à celui qui bâille |
Barbier, III, 5 |
éternuer |
Bon ! c'est Pédrille ; es-tu tout seul ? - Arrivant de Séville à étripe-cheval |
Mariage, v, 11 |
étriper |
Point d'évasion, monsieur : elle était d'une humeur charmante ; en sortant d'avec vous on la voit fondre en larmes |
Mère coupable, II, 19 |
évasion |
Puisqu'il en est question, je vous dirai tout net que cette liberté me déplaît excessivement |
Barb. de Sév. II, 15 |
excessivement |
Depuis qu'un exécrable duel nous a ravi notre autre fils |
Mère coupable, IV, 13 |
exécrable |
Pendant la fermentation calomnier à dire d'experts |
Barb. de Sév. II, 8 |
expert, perte |
Sous quelque forme qu'elle en parle, une explication sévère éclaircit ma honte à l'instant |
Mère coupable, I, 8 |
explication |
La comtesse : Quoi ! Suzon, il voulait te séduire ? - Suzanne : Oh que non ; monseigneur n'y met pas tant de façon avec sa servante ; il voulait m'acheter |
Mar. de Fig. II, 1 |
façon |
De valet, barbier, chirurgien, vous l'avez établi trésorier, secrétaire, espèce de factotum |
Mère coup. II, 23 |
factotum |
Jeune si j'ai failli souvent, que ce jour acquitte ma vie |
Mère coup. v, 8 |
faillir |
Au noble hôtel de la Vermine, On est logé très proprement ; Rivarol y fait la cuisine, Et Champcenets l'appartement |
Épigr. |
faire [1] |
La peste ! il y ferait bon, méfiant comme vous êtes |
Barbier, III, 7 |
faire [1] |
Un sot est un falot ; la lumière passe à travers |
Mère coup. II, 8 |
falot [1] |
Tous les insectes, les moustiques, les cousins, les critiques, les maringouins, les envieux, les feuillistes, les libraires, les censeurs, et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux gens de lettres |
Barb. I, 2 |
feuilliste |
Oh ! ce n'est point légèrement qu'on a donné tant d'importance à la fidélité des femmes |
Mère coup. II, 2 |
fidélité |
À moins qu'on ne l'écorche vif, je prédis qu'il mourra dans la peau du plus fier insolent.... |
Mar. de Fig. I, 4 |
fier, ière [3] |
Tout ça pourtant m'a coûté un fier baiser sur la joue |
ib. v, 1 |
fier, ière [3] |
D'honneur, il sent la fièvre d'une lieue ; allez vous coucher |
Barb. de Séville, III, 11 |
fièvre |
Un homme qui saute par la fenêtre, et l'autre après qui avoue.... le fil m'échappe.... il y a là dedans une obscurité |
Mar. de Fig. III, 5 |
fil |
C'est un billet doux qu'une fillette aura glissé dans sa main en passant |
Mar. de Fig. IV, 9 |
fillette |
Figaro : Allons, Figaro, vole à la fortune, mon fils |
Barb. de Sév. I, 6 |
fils |
Prenez garde que toutes ces histoires de maîtres supposés sont de vieilles finesses, des moyens de comédie |
Barb. de Sév. III, 2 |
finesse |
Es-tu un prince pour qu'on te flagorne ? |
Mar. de Fig. IV, 10 |
flagorner |
Et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans |
Mar. de Fig. V, 3 |
flambé, ée |
Ah ! noble espion, la fleur des drôles, qui faites ici le bon valet et voulez nous souffler la dot |
Mère coup. II, 24 |
fleur |
La comtesse : Qui t'a donc fleurie si matin ? - Florence : Madame on ne m'a point fleurie, c'est moi qui ai fait des bouquets |
Mère coup. II, 4 |
fleurir |
Il est aisé de voir que goddam est le fond de la langue |
Mar. de Fig. III, 6 |
fond |
Tenez, tenez, le voilà qui court la plaine et force un lièvre qui n'en peut mais |
Mar. de Figaro, II, 2 |
forcer |
Je me suis longtemps inquiété pour savoir au vrai si Jean-Jacques était devenu enthousiaste de la vertu, ou s'il n'était qu'un forfantier |
Note inédite sur J. J. Rousseau, dans LOMÉNIE, Beaumarchais et son temps, t. II, p. 587 |
forfantier |
La forme, voyez-vous, la forme ! tel rit d'un juge en habit court qui tremble au seul aspect d'un procureur en robe |
Mar. de Fig. III, 14 |
forme |