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gaulois, oise

adj. (gô-loî, loî-z')
  • 1Qui est de la Gaule. Les peuples gaulois.

    Fig. Qui a le caractère des vieilles et bonnes moeurs. Une probité, une franchise gauloise.

    En un autre sens. Qui a le caractère inculte et mal poli des vieux temps. Avoir les manières gauloises. Avant moi [François 1er], tout était grossier, pauvre, ignorant, gaulois ; je me suis fait nommer le père des lettres. [Fénelon, t. XIX, p. 384] De la censure minutieuse et délicate de Vaugelas, le travail de l'Académie passa dans la main rude et encore un peu gauloise de Mézeray, qui, le meilleur de nos vieux historiens pour la liberté de jugement, la vigueur du récit et parfois l'éloquence, se trouva chargé de recueillir dans l'usage la belle langue française qu'il n'adoptait qu'à demi. [Villemain, Dict. de l'Acad. préface, p. XII]

    Suranné. Tournure, expression gauloise.

    Esprit gaulois, mot gaulois, se dit d'un trait d'esprit, d'un mot dont la liberté n'observe pas toute les convenances, comme cela se voit dans les auteurs du XVIe siècle, à qui ces locutions s'appliquent particulièrement.

  • 2 nm et f Celui, celle qui est du pays de Gaule. Gai ! gai ! serrons nos rangs, Espérance De la France, Gai ! gai ! serrons nos rangs, En avant, Gaulois et Francs. [Béranger, Les Gaulois et les Francs.]

    C'est un bon Gaulois, un vrai Gaulois, se dit d'un homme dont la conduite est sincère, franche et droite.

    Homme d'une certaine rudesse de manières ou de caractère... Les femmes ont fait passer pour Gaulois ridicules ceux qui ont voulu conserver la gravité et la simplicité des moeurs anciennes. [Fénelon, t. XVII, p. 84]

  • 3 nm Langue parlée par les anciens Gaulois, qui était un dialecte des langues celtiques. Le gaulois.

    Gaulois se dit improprement du vieux français.

    Locution surannée. C'est du gaulois. Vous parlez gaulois.

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