gigot
nm (ji-go ; le t ne se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel, l's se lie : des ji-go-z excellents ; gigots rime avec repos, travaux, etc.)
- 1Cuisse de mouton préparée par le boucher.
Le gigot bourgeois, la pyramide éternelle, et la compote que vous aimez tant
. [Maintenon, Lettres]À la halte de la veille, mes gens avaient sagement sauvé un gigot et une bouteille de vin
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Le soir nous mangions gaiement le gigot dur, en nous moquant des grandeurs humaines
. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]Gigot de mouton, partie du mouton depuis le jarret jusqu'au-dessus de la queue.
- 2Manche de gigot, instrument qui emboîte l'os du gigot et le maintient tandis qu'on le découpe ; et aussi cet os lui-même. Prendre un gigot par le manche.
- 3 Au pl. Les jambes de derrière du cheval. Ce cheval a de bons gigots.
- 4 Populairement. Jambes d'une personne. Étendre ses gigots.
Et n'allait plus que d'un gigot
. [Scarron, Gigantomachie, IV]Remuer le gigot, danser.
Çà, ne songeons qu'à rire, cousin, il faut ici remuer le gigot
. [Regnard, Le bal] - 5Manches de robe que les femmes ont portées et qui étaient très amples du haut et soutenues par des baleines ou du calicot gommé. Porter des gigots, des manches à gigot.
- 6Nom vulgaire de l'iris foetidissima, L.
- 7Autrefois, les gigots, s'est dit par plaisanterie pour les archers, le guet.
Les pauvres gigots de justice crièrent merci à Francion et à du Buisson, leur remontrant qu'ils n'avaient voulu faire que ce que l'on leur avait ordonné
. [Francion]
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