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gorger

vt (gor-jé. Le g prend un e devant a et o : gorgeant, gorgeons)
  • 1Mettre dans la gorge. C'est pendant la nuit qu'elle [la mère d'un pétrel] le nourrit [son petit] en le gorgeant, par intervalles, de la substance du poisson qu'elle pêche tout le jour à la mer. [Buffon, Oiseaux]
  • 2Il se dit de l'action de l'homme qui gorge des pigeons, des dindons pour les engraisser.
  • 3Donner à manger avec excès. Il ne faut pas gorger les enfants.

    Fig. Combler. On les a gorgés de biens, d'or et d'argent.

  • 4Au reversi, gorger le quinola, contraindre à le jouer.
  • 5 Terme d'artificier. Gorger une fusée, la remplir de composition jusqu'au-dessus de la gorge.
  • 6 Terme de vétérinaire. Tuméfier. Les eaux ont gorgé les jambes de ce cheval.
  • 7 vi Au reversi, gorger, être forcé de jouer un as ou un quinola, sans faire le reversi.
  • 8Se gorger, vpron S'emplir de nourriture. Si l'on se gorgeait de boire et de manger. [Pascal, Les provinciales]

    Terme de fauconnerie. Un oiseau s'est gorgé, c'est-à-dire il a pris sa nourriture.

    Par extension, se remplir. Les pores vidés d'air se gorgent de celui qui est fourni par les feuilles, BONNET, Usage des feuilles, 4e mémoire.

    Fig. Un pirate à nos yeux se gorge de butin. [La Fontaine, Fianç.]

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