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gourmandé, ée

part. passé (gour-man-dé, ée) de gourmander
  • 1Réprimandé durement. Ce jeune homme gourmandé par ses maîtres.
  • 2Contenu, maîtrisé. ....Son esprit veut être gourmandé. [Tristan, La Marianne] Il alla jusqu'à une espèce de dureté, sachant bien que la douleur, poussée à l'extrémité, veut être comme gourmandée et abattue par une espèce de violence. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]
  • 3 Terme de cuisine. Un carré de mouton gourmandé de persil [lardé de persil]. [Molière, Le bourgeois gentilhomme]

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- REM. Gourmandé de persil, dans l'exemple de Molière, est sans doute un terme des amateurs de bonne chère dans le XVIIe siècle. Le Dictionnaire de l'Académie l'interprète par lardé de persil. Cette interprétation, qu'on peut croire traditionnelle (je ne pense pas que gourmandé en ce sens soit resté dans le langage de la cuisine), doit être acceptée. Maintenant comment l'ajuster au sens de gourmand et gourmander ? Est-ce rendu friand, agréable au goût, par le persil ? ou n'est-ce pas plutôt gourmander, pris dans le sens de commander : un carré de mouton que le persil gourmande, c'est-à-dire qui impose une saveur particulière.

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