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gravé, ée

part. passé (gra-vé, vée) de graver
  • 1Tracé au burin. Et que sur mon tombeau ce grand titre gravé. [Corneille, Sertorius] Les vers de Tycho Brahé furent gravés sur l'instrument qui les lui avait inspirés. [Mairan, Élog. de Halley.] Le groupe d'enfants, la tête de femme, les deux petites tètes, la femme qui dort avec son enfant, gravés au crayon, mais à plusieurs crayons, sont d'un effet vraiment surprenant. [Diderot, Salons de peinture]

    Marqué de dessins faits au burin. Pierre gravée.

    Fig. Avoir le visage gravé de petite vérole, en être tout marqué.

    Dans le langage administratif, sur les signalements. Gravé, qui porte les marques de la petite vérole.

  • 2 Fig. Empreint profondément. Dont les faits.... Dans les coeurs des Flamands sont encore gravés. [Régnier, Satires] La loi de la nature, gravée au coeur de tous les hommes, nous parle intérieurement. [Patru, Plaidoyer 9, dans RICHELET] Ô lamentable aveuglement ! rien n'est gravé si avant dans le coeur de l'homme [que l'idée de Dieu], et rien ne lui sert moins dans sa conduite. [Bossuet, Oraisons funèbres] Ce qu'il avait dit demeurait gravé dans tous les coeurs. [Fénelon, Télémaque] Ses bienfaits sont toujours présents à ma pensée ; Ils resteront gravés dans mon âme offensée. [Voltaire, Tancrède]

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3Qui a été rongé par la rouille, en parlant des objets en acier poli.
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