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hennir

vi (ha-nir)
  • Il se dit du cheval quand il fait son cri ordinaire. Ils sont devenus comme des chevaux qui courent et qui hennissent après les cavales ; chacun d'eux a poursuivi de même avec une ardeur furieuse la femme de son prochain. [Sacy, Bible, Jérémie, V, 8] Les seigneurs s'étant trouvés le lendemain au rendez-vous, le cheval de Darius ne fut pas plutôt dans l'endroit où il avait senti la cavale, qu'il hennit : sur quoi Darius fut salué roi par les autres, et placé sur le trône. [Rollin, Histoire ancienne] On prétend que les chevaux auxquels on a fendu les naseaux ne peuvent plus hennir ; je n'ai pas été à portée de vérifier le fait. [Buffon, Cheval.] On a vu des chevaux abandonnés dans les bois hennir continuellement pour se faire entendre. [Buffon, ib.] On a remarqué que les chevaux qui hennissent le plus souvent, surtout d'allégresse et de désir, sont les meilleurs et les plus généreux. [Buffon, ib.] Renversée, entraînée, à ce choc qui l'étonne, De ses preux chevaliers la troupe l'abandonne, Et son coursier, blessé, hennissant, furieux, Se cabre, se tourmente et l'emporte avec eux. [Masson, Helvét. III] Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle, Et foule aux pieds les peuples et les rois. [Béranger, Ch. du cosaque.]

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

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