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horrible

adj. (o-rri-bl')
  • 1Qui fait horreur, qui révolte. Spectacle horrible. Y a-t-il rien de si horrible que cette injustice ? [Sévigné, Lett. 28 janvier 1665] Loin de trembler devant les autels, on y méprise Jésus-Christ présent.... gens du monde, vous ne pensez pas à ces horribles profanations. [Bossuet, Oraisons funèbres] C'est une chose horrible de tomber entre les mains du Dieu vivant. [Bossuet, Oraisons funèbres] Non, quoi que vous disiez, cet horrible dessein Ne fut jamais, seigneur, conçu dans votre sein. [Racine, Britannicus] La chute désormais ne peut être qu'horrible. [Racine, Esther] Hélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit [un enfant, Joas]... [Racine, Athalie] Les protestants, persécutés par l'abbé Chaila, le massacrèrent ; ce fut là l'origine de la guerre horrible des Cévennes. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Quelle serait sur l'ennemi l'effet de cette barbarie [le meurtre des prisonniers russes] ? ne lui laissions-nous pas nos blessés, une foule de prisonniers ? lui manquerait-il de quoi exercer d'horribles représailles ? [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]
  • 2Très mauvais. Les chemins sont horribles. Tout l'état-major qui a mesuré cette chaîne horrible de rochers [le Saint-Bernard]. [Voltaire, Physique, colimaçons, 3e lettre.]
  • 3 Familièrement. Extrême, excessif. Il fait un froid horrible. Faire une dépense horrible. Cela m'ennuie et me donne des vapeurs horribles, façon de parler des femmes de cour. [De Caillières, 1690]
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